Demi-finales du Championnat d’Europe : le calcul risqué et vierge de la France

Qui sera le premier finaliste des Championnats d’Europe en Allemagne ? Deux candidats de premier plan, l’Espagne et la France, postulent – ​​avec des approches complètement différentes.

C’est le jeu que l’équipe nationale allemande aurait adoré jouer. La première demi-finale du Championnat d’Europe à domicile à Munich est prévue mardi (21 heures dans le téléscripteur en direct t-online). Mais au lieu de l’équipe DFB, comme on le sait, c’est l’Espagne qui a obtenu la place tant convoitée – et peut désormais affronter l’actuelle vice-championne, la France.

Cependant, on a aussi le vertige quand on regarde le nombre de buts que cette équipe a marqués lors des précédents Championnats d’Europe – même si on secoue la tête. « Cela ne peut pas être vrai », pourraient s’exclamer certaines personnes en entendant les statistiques sur les buts.

Les Bleus ont marqué trois buts en cinq matches jusqu’à présent, dont un en prolongation. De plus : l’équipe de l’entraîneur Didier Deschamps n’a pas réussi à marquer un seul but à elle seule pendant le match et il n’y a pas eu plus d’un but dans chaque match.

Deux coups sûrs enregistrés comme buts contre son camp dans les statistiques officielles de l’UEFA et un penalty sont le résultat de « l’Équipe Tricolore ». Compte tenu de la qualité de l’effectif, ce sont des chiffres effrayants. « Le but, c’est leur problème », titrait lundi le journal sportif français « L’Équipe ». Mais : Ces trois buts ont suffi pour atteindre les demi-finales. C’est ainsi que Deschamps défendait son style : « Je suis un entraîneur qui pense défensivement. »

Est-ce que cela suffira contre des Espagnols forts et avides de buts ? Ils sont aux antipodes des Français et impressionnent par leur enthousiasme pour le jeu et leur nombre de buts correspondant. Onze buts représentent un sommet dans le tournoi.

Avec onze buts et quelques performances impressionnantes, les Espagnols ont encore renforcé leur confiance en eux et leur sentiment d’unité depuis leur arrivée en Allemagne. « Je mourrais pour eux, tout comme ils meurent pour moi », a déclaré l’entraîneur national, par ailleurs plutôt réservé, Luis de la Fuente. Il saura mardi peu avant minuit si cela aura suffi pour se qualifier pour la finale.



ttn-fr-10