Arnoud monte votre lourde valise dans l’avion : « Parfois jusqu’à 32 kilos »


Les vacances scolaires ont commencé et cela signifie du monde à l’aéroport d’Eindhoven. Arnoud Verhagen, 46 ans, travaille dans la manutention des bagages chez Viggo à l’aéroport d’Eindhoven. Les bagagistes avaient déjà été prévenus que le travail était trop difficile. C’est pourquoi Viggo travaille dur pour faciliter le travail d’Arnoud et de ses collègues. « Difficile de soulager un métier lourd en 1, 2, 3. »

Durant la période estivale, l’aéroport d’Eindhoven attend entre 19 000 et près de 25 000 voyageurs par jour. Les bagages de tous ces vacanciers doivent monter et descendre de l’avion. C’est l’une des tâches d’Arnoud et de ses plus de 230 collègues.

« Ce n’est pas comme si une seule personne se trouvait tout le temps dans le hall à bagages ou en soute », explique-t-il. « Nous veillons à ce que les tâches soient variées. La dernière chose que nous souhaitons, c’est que quelqu’un soulève longtemps ses bagages sur les pneus au fond de la soute de l’avion et que cette personne ait des problèmes de dos le lendemain. »

Ce risque existe dans la manutention des bagages. Déjà recherché Heure des nouvelles que pendant des années, les conditions de travail difficiles des employés chargés de la manutention des bagages à Schiphol n’ont pas fait l’objet d’un contrôle adéquat. Viggo et d’autres manutentionnaires à l’aéroport de Schiphol se sont donc vu imposer ce que l’on appelle un ordre de cesser et de s’abstenir de la part de l’Inspection du travail. S’ils ne réduisaient pas leur travail, ils se verraient infliger une amende pouvant aller jusqu’à 65 000 euros.

« Nous avons reçu des obligations spéciales. »

Selon Arnoud, beaucoup de choses ont changé depuis lors à l’aéroport d’Eindhoven. « On nous a donné des sangles spéciales pour faciliter le levage », dit-il.

L’aéroport d’Eindhoven a acheté trois aides au levage pour faciliter le transfert des valises des chariots à bagages sur les tapis du hall d’arrivée. De plus, d’autres tapis roulants, appelés Powerstows, facilitent le levage et la sortie des bagages en soute.

Les aides au levage facilitent le travail d'Arnoud (photo : aéroport d'Eindhoven).
Les aides au levage facilitent le travail d’Arnoud (photo : aéroport d’Eindhoven).

Selon Arnoud, cela fait également une différence que lui et ses collègues aient un éventail de tâches plus large que le simple levage de valises. « Nous sommes également responsables de l’accueil des passagers et nous accompagnons les personnes handicapées au moyen d’un ambulance, nous guidons les avions vers et depuis le poste de pilotage. De cette façon, vous pouvez faire autre chose si vous avez soulevé de lourdes valises et que le travail reste varié. »

Arnoud a également d'autres tâches que la manutention des bagages (photo : aéroport d'Eindhoven).
Arnoud a également d’autres tâches que la manutention des bagages (photo : aéroport d’Eindhoven).

C’est pourquoi lui-même n’a jamais connu de problèmes physiques durables. « Parfois, on le remarque dans le dos après avoir soulevé des valises pendant quelques heures, mais je n’ai jamais eu à rester à la maison pour ça. »

Chaque avion transporte entre soixante et cent vingt valises et sacs en soute. Les manutentionnaires de Viggo ne traitent jamais plus de deux cents valises par jour sans outils. De plus, ils ne travaillent jamais en soute plus de trente minutes par jour.

« Il faudra qu’une valise rentre en soute. »

Cependant, le poids des bagages peut parfois être assez élevé. « Les gens sont autorisés à emporter avec eux un maximum de 23 kilos, mais parfois on tombe sur une valise de 32 kilos. Ces personnes sont alors facturées par la compagnie aérienne, mais la valise devra quand même aller en soute. Nous le faisons avec deux personnes. »

Malgré cela, Arnoud n’a pas peur d’avoir un jour des problèmes de dos. « Bien sûr, on pense parfois qu’on peut avoir des plaintes plus tard dans la vie, mais heureusement, Viggo et l’aéroport continuent d’innover. Il est difficile d’alléger un travail difficile en 1, 2, 3, mais ils font de leur mieux de tous côtés. meilleur. »

Il faut juste être capable de le faire
Dans la série d’articles « Il suffit d’en être capable », plusieurs Brabançons parlent de leur métier particulier. Ils expliquent ce qu’ils rencontrent dans leur travail et quelles réactions ils reçoivent à leur travail.



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