Selon une étude de StageUp, l’organisation du championnat pour la saison 2023/24 et les activités liées à l’événement réalisées par la Ligue et les 16 clubs associés ont donné un coup de fouet à l’économie italienne.
La recherche a été menée par StageUp en 2 phases. Dans la 1ère phase, à travers des enquêtes tant auprès des personnes intéressées par le Championnat que sur la direction de Lega Basket et Club, l’impact direct obtenu à la fois par les adeptes et les fans de l’Événement (appelé B2C, Business to Consumer) et grâce au entreprises ont été quantifiées (B2B, Business to Business). La projection B2C concernait les revenus induits sur le système économique national générés par les intéressés par le Championnat et par les supporters du Club du fait du déroulement du Championnat comme, par exemple, la consommation pour la billetterie, la restauration, le merchandising, les abonnements à des services de streaming ou pour parier. Au total, l’impact B2C a été estimé à 189,4 millions d’euros ;
la deuxième phase
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Dans la 2ème phase, l’impact global généré sur le pays par l’Evènement a été élaboré, grâce à l’application du multiplicateur keynésien qui a permis de quantifier l’impact indirect (généré par exemple sur les fournisseurs nécessaires à l’ouverture de l’événement). salles de sport et gestion des animations des matchs) et des activités connexes (c’est-à-dire imputables à l’évolution des niveaux de revenus et de dépenses des travailleurs concernés) qui ont permis d’estimer l’impact économique global à 656,9 millions d’euros.
Les mots de Gandini
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Il convient de souligner que l’étude se concentre uniquement sur les retombées économiques, ne considérant délibérément pas les retombées communicationnelles importantes que permet un événement de cette ampleur envers les partenaires et les territoires accueillant les clubs. « Le basket-ball a toujours joué un rôle important dans l’économie de notre pays – déclare Umberto Gandini, président de la Lega Basket Serie A – en introduisant des modèles économiques capables de produire des bénéfices pour les deux mondes, sportif et économique : je fais référence par exemple à l’introduction de sponsorings d’équipes et de ses événements. Cela se produit grâce à la capacité de nos clubs à toujours être dans l’air du temps, en repartant des moments difficiles avec de grands efforts, comme ils ont pu le faire ces dernières années après les saisons marquées par le Covid. Les résultats sont là : le nombre de spectateurs a augmenté, atteignant des niveaux de fréquentation jamais vus depuis les années 1990 ; le divertissement dans les salles de sport s’est développé et une plus grande compétitivité a conduit à une croissance générale de notre niveau en Europe. Désormais, pour consolider ce développement et continuer à jouer pleinement son rôle, il est nécessaire d’aborder concrètement le problème des installations, dont l’insuffisance risque de devenir un frein à la croissance future de notre sport.
Gazzetta du Sport
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