Le cadre de l’ensemble de la programmation 2025 est en train d’être défini. La situation de l’équipe dirigée par Paolo Campinoti est au premier plan, qui a une offre attractive des Japonais sur la table et pourrait abandonner le partenariat historique avec Ducati.
Après le grand coup du passage de Marc Márquez sur la Ducati officielle, coéquipier de à partir de 2025 Pecco Bagnaia à la place de Enea Bastianini Avec le nouvel achat de Red Bull KTM Tech3, le marché des pilotes MotoGP se poursuit à un rythme soutenu, laissant certains acteurs importants encore libres. En particulier, parmi les trois équipes italiennes de MotoGP (Pramac, VR46 et Gresini), seule l’équipe de Paolo Campinoti n’a pas encore résolu les questions concernant son avenir : continuer avec Ducati ou passer chez Yamaha. Sauf retournements de dernière minute, VR46 continuera avec Ducati, confié au reconfirmé Fabio Di Giannantonio et au “nouveau” Franco Morbidelli, en remplacement de Marco Bezzecchi, à partir de 2025 dans l’usine Aprilia à la place de Maverick Vinales (il sera chez KTM avec un vélo d’usine complet) associé à Jorge Martin. L’équipe Gresini conserve Alex Marquez, prêt à remplacer Marc Marquez par le joueur de 19 ans Fermín Aldeguer (contrat de deux ans avec Ducati Casa avec possibilité de renouvellement pour deux saisons supplémentaires), la réponse de Borgo Panigale à Pedro Acosta promu dans l’équipe d’usine KTM à partir de 2025.
ces pilules amères
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Et donc les lumières sont sur l’équipe Pramac, non seulement parce qu’avec Martin ils sont toujours en lice pour remporter ce championnat du monde MotoGP avec le “risque” qu’en 2025 le n°1 passe de la Ducati à la coque Aprilia. Mais surtout comprendre si, au-delà du manque d’officialité, Campinoti a déjà décidé de faire le saut dans la nouvelle équipe satellite de la Maison des trois diapasons. Campinoti a dû (et doit) avaler des pilules amères pour la perte annoncée de « son » Martin après les cinq premières victoires (plus une deuxième et quatre troisièmes places) lors des sept premières manches de 2024 et après la tentative ratée de ramener Marc Marquez à la maison. . Il s’est ainsi rendu beaucoup plus disponible aux avancées du constructeur d’Iwata, permettant à Pramac de devenir l’équipe satellite Yamaha numéro un « choyée » et non l’une des trois équipes privées Ducati. Un choix pas facile, à la fois parce que Campinoti a géré (très bien) une équipe MotoGP avec Ducati depuis 2005, élevant de manière formidable de jeunes lions et touchant les étoiles avec la première victoire de Martin au GP de Styrie 2021 et ramenant à la maison l’année dernière le monde. titre de champion, et parce que Yamaha ne dispose pas encore de motos compétitives au niveau Ducati. Mais pas seulement. L’équipe toscane, malgré une proposition d’accord plus attractive avec la Maison des trois diapasons, serait confrontée à de plus grandes inconnues du point de vue technique et des résultats.
l’option actuelle
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En revanche, perdre Pramac serait un coup dur pour Ducati sans la principale équipe de référence éprouvée pour le développement de ses voitures de course. De Yamaha, déterminé à faire sortir Fabio Quartararo du champ arrière, et de Pramac, pourtant prêt pour le coup de championnat du monde 2024 avec Martin, tout est silencieux. Aussi parce que Pramac a une option valable pour rester chez Ducati pendant encore un mois, jusqu’à fin juillet 2024, avec la possibilité de la prolonger jusqu’en 2026. Yamaha veut Pramac et pour atteindre cet objectif, elle a joué toutes ses meilleures cartes en proposant Officiel 2025. championnats moto version et des conditions économiques nettement plus avantageuses par rapport à Ducati qui, à ce stade, disposera de six motos en 2025 avec encore un second tour entre le VR46 et l’équipe Gresini pour les deux voitures de course version 2025 confiées aux équipes satellites : par exemple, chacune des deux équipes en question ne s’est vu proposer qu’un seul GP25. La décision Pramac-Yamaha sera officialisée très prochainement, avant même le GP d’Allemagne (5-7 juillet), en tout cas avant le GP d’Angleterre (2-4 août).
la question technique
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Dans ce contexte, loin d’être secondaire, se pose la question des techniciens qui accompagneront les coureurs dans les transitions vers des équipes déjà officialisées et à officialiser. Un dossier qui implique des personnalités de premier plan parmi lesquelles Daniele Romagnoli, dit “radar”, actuel chef d’équipe de l’équipe Pramac et ailier de Jorge Martin. Même pour l’ingénieur Romagnoli, un super technicien avec 30 ans de course depuis le début avec le MBA 125 puis en 250 et MotoGP, des décisions importantes seront prises au sein de la manche du Sachsenring. Ducati, notamment le grand patron Gigi Dall’Igna, compte sur Romagnoli pour “suivre” Marc Marquez sur la Rouge. Le jeu est ouvert.
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