La découverte de la présence du loup dans le nord de la Hollande a été accueillie avec enthousiasme par de nombreuses personnes et autorités. Mais tout le monde n’est pas enthousiasmé par l’arrivée du prédateur dans la province. Comment heureux devrait être avec cette présence?
Annemieke van Straaten de la Fondation Annemieke lutte contre l’arrivée du loup depuis le mois d’août de l’année dernière. Selon elle, c’est une menace pour les personnes, le bétail, les animaux domestiques et la nature elle-même. “Il faut attendre que le premier enfant soit saisi”, dit-elle.
Van Straaten est également convaincu que l’attention accordée au loup par les organisations de la nature et les gouvernements est quelque chose de complètement différent d’un « ajout à la diversité de la nature » : « Nous sommes trompés. C’est un modèle de revenus. Bientôt les excursions viendront et les gens voudront chercher des traces de loups », explique-t-elle.
“De plus, c’est aussi un moyen d’éloigner les agriculteurs et les chasseurs afin de retrouver la nature primitive. C’est ce qu’on appelle le rewilding. Bientôt, par exemple, le lynx, l’orignal et plus tard l’ours brun viendront.”
Investissement
Aussi Astrid Francis van Boeren dans Actie Noord-Holland préfère perdre le loup que devenir riche. “Je regarde le polder ici et j’ai des moutons et des agneaux”, dit-elle. “Si vous avez le moindre cœur pour vos animaux, vous ne voulez pas les voir se faire attraper par un loup.”
“J’ai des poulains et des poneys ici. Ils sont faciles à saisir”
Avec son organisation, Francis essaie d’encourager les agriculteurs de la province. Elle remarque aussi dans son réseau que majoritairement les éleveurs n’aiment pas l’arrivée du loup. “Vous avez une clôture contre les loups, mais c’est un énorme investissement de clôturer votre terrain.”
Tristesse
Le président de l’organisation agricole LTO Noord Marbel de Graaf souligne qu’il s’agit encore d’un incident ponctuel, mais qu’ils restent sur leurs gardes. “Supposons que cela se produise plus souvent, alors nous lançons un appel urgent à la province pour aider à éloigner les loups de notre bétail”, souligne-t-elle.
“C’est bien sûr très désagréable pour un éleveur de voir ses animaux se faire attraper par un loup. Nous avons peur de la souffrance qui peut survenir.”
Et ce ne sont pas seulement les éleveurs qui n’aiment pas le loup, le directeur Ronald Beukers de Manage Beukers à Oudkarspel n’est pas non plus content de cela. “Le loup n’est pas encore là, mais s’il vient par ici en grand nombre, c’est un problème.” Beukers craint pour la sécurité de ses nobles animaux. “J’ai des poulains et des poneys ici. Ils sont faciles à saisir.”