Les perquisitions ont eu lieu à Bruxelles, Charleroi, Ninove et Liège. « L’enquête a montré que ces personnes projetaient de commettre un attentat terroriste », a déclaré dimanche matin Eric Van Der Sypt, du parquet fédéral. Le porte-parole n’a souhaité fournir aucun détail sur l’identité des suspects. Force est de constater qu’il s’agit de trois mineurs et d’un homme de 18 ans. « On voit de plus en plus que cela concerne des mineurs, et c’est bien sûr inquiétant », a-t-il ajouté.
« Les plans n’étaient pas encore très concrets, mais néanmoins suffisamment sérieux pour les arrêter et les interroger », explique encore le porte-parole. Aucune arme ni explosif n’a été trouvé lors des perquisitions. « Nous avons emporté avec nous les objets habituels, comme des téléphones portables, des ordinateurs portables, etc. »
Selon Van Der Sypt, les suspects sont restés en contact via Internet et sont liés au milieu djihadiste. « Ils sont actuellement interrogés par la police judiciaire fédérale, puis le juge d’instruction décidera aujourd’hui ou demain de ce qui leur arrive », a indiqué le parquet fédéral. Des sources proches de l’enquête rapportent également que lors des conversations, il a été fait référence à l’EI et que les suspects ont parlé d’actions violentes.
L’un des mineurs interpellés est un adolescent de 15 ans qui s’est installé l’été dernier à Ninove, où une perquisition a également eu lieu ce matin. La maire de Ninove Tania De Jonge le confirme. L’adolescent lui-même n’était pas chez lui à ce moment-là et a été arrêté à Bruxelles. Il n’était pas connu de la Cellule Locale de Sécurité Intégrée (LIVC), une cellule de sécurité locale où sont surveillées les personnes radicalisées.