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Le propriétaire de British Airways, IAG, a fait état d’une hausse de ses bénéfices annuels, le transporteur étant devenu le dernier à profiter d’une demande soutenue de voyages et du prix élevé des billets.
Le groupe aérien a déclaré jeudi que ses bénéfices d’exploitation avaient plus que doublé pour atteindre 3,5 milliards d’euros l’année dernière et dépassé les 3,3 milliards d’euros réalisés en 2019, la dernière année avant que la pandémie ne perturbe l’aviation.
La société, qui possède plusieurs compagnies aériennes, dont l’espagnole Iberia et l’irlandaise Aer Lingus, a attribué cette performance à « une demande de voyages forte et soutenue », en particulier de la part des vacanciers, et a déclaré qu’elle s’attendait à ce que l’activité « continue d’être robuste » cette année.
Le retour des voyages d’affaires a été plus lent, a déclaré IAG, mais cela a été compensé par une forte demande de la part des touristes pour des sièges d’affaires et de première classe.
Les compagnies aériennes ont profité d’un boom des voyages depuis la fin des perturbations causées par les interdictions de Covid-19, les passagers n’étant pas découragés par le prix élevé des billets. Les tarifs élevés ont permis à de grands groupes aériens, dont IAG, d’enregistrer de solides bénéfices tout en ne reconstruisant que lentement leurs programmes de vols.
IAG a transporté 95 % de sa capacité d’avant la pandémie en 2023, tandis que les revenus passagers ont augmenté de 33 % pour atteindre 6,4 milliards d’euros par rapport à l’année précédente.
En revanche, la capacité des compagnies aériennes à bas prix telles que Ryanair et Wizz Air est supérieure aux niveaux de 2019, car leurs modèles économiques reposent sur l’accueil de passagers payant des tarifs inférieurs.
Les investisseurs n’ont cependant pas encore pleinement adhéré à la reprise, alors que l’on craint que l’environnement des tarifs élevés ne s’atténue à mesure que les compagnies aériennes mettent davantage d’avions dans le ciel.
Les actions d’IAG sont restées stables au cours des 12 derniers mois, tandis que celles des compagnies aériennes à bas prix qui assurent des vols point à point en Europe, notamment Ryanair et easyJet, ont augmenté à deux chiffres sur la même période.