L’Allemagne et la Grèce sont sur le point d’envoyer plus de gaz à la Pologne et à la Bulgarie après que la Russie a coupé leurs approvisionnements, selon les données du marché et du port.
Les commandes de gaz devant transiter par le gazoduc de Sidirokastro, un point de passage frontalier entre la Grèce et la Bulgarie, ont basculé jeudi, avec des volumes plus élevés pour sortir vers la Bulgarie que pour ceux qui se dirigent vers le sud vers la Grèce, selon les données publiées par le Hellenic Gas Transmission System. Opérateur.
Selon Tom Marzec-Manser, responsable de analyse de gaz chez ICIS, un groupe d’analyse de matières premières.
De même, les flux de gaz à Mallnow, le principal point de passage frontalier entre l’Allemagne et la Pologne pour le gazoduc Yamal-Europe, ont augmenté jeudi à 12,7 millions de kilowattheures par heure, selon les données de Gascade, l’opérateur allemand de transport de gaz.
Avant mercredi, le niveau le plus élevé ce mois-ci était juste en dessous de 9 millions de kWh/h.
Mercredi, le producteur de gaz russe Gazprom, soutenu par l’État, a interrompu l’approvisionnement en gaz de la Pologne et de la Bulgarie après que les deux pays de l’UE ont rejeté la demande de Moscou d’utiliser un nouveau mécanisme de paiement.
Gazprom a averti que si l’un ou l’autre des pays détournait les approvisionnements transitant vers d’autres pays européens, cela réduirait les volumes en conséquence.
Sofia s’emploie à accélérer l’achèvement d’une interconnexion transfrontalière critique distincte avec la Grèce, qui permettrait au pays d’importer du gaz azerbaïdjanais.