Le PSG fait match nul avec Rennes, mais reste +11 sur Brest. Le Nizza de Farioli ralentit encore


Un but de Ramos ne suffit pas aux Parisiens, cela se termine 1-1. Quatrième match sans victoire pour les Rossoneri de l’entraîneur italien

Alexandre Grandesso

– Paris

Un tirage au sort final. Mais cette fois-ci, pas par Mbappé, pour sa première fois en tant que futur ex devant son public, et également remplaçant au milieu de légers sifflets. C’est le moins glamour Ramos qui a sauvé le PSG d’une malheureuse défaite à domicile contre Rennes, qui a pris l’avantage avec Gouiri. Le Portugais est entré en seconde période à la place du bombardier à la valise, qui partira en tant qu’agent libre pour le Real Madrid en juin.

le mouvement

Rennes, tout juste sorti d’une défaite 3-2 contre Milan mais inutile pour accéder aux huitièmes de finale de la Ligue Europa, se présente au Parc des Princes avec l’habituel 4-4-2, quoique largement remanié par Stephan. L’attaquant Terrier, Bourigeaud, auteur du triplé des Rossoneri, mais aussi Truffert et Theate montent sur le banc. Et au milieu de terrain, l’entraîneur insère le flexible et créatif Doué, à côté de Santamaria. Un geste qui s’avérera payant par la suite. Tandis que le PSG confirme avec le 4-3-3 même si avec une coupe moderne, avec Hakimi libre de se caler au milieu de terrain ou chevauchant Dembélé sur la droite. Et avec Mbappé comme attaquant central, mais mobile sur tout le front offensif.

avantage

Les équipes restent petites, attentives aux dribbles, aux fermetures et aux relances. Et le résultat est un match tactiquement intéressant, même si pour le premier tir au but il faut attendre 20′ : un jeu de Mbappé sur la droite libère Dembelé qui demande le ballon à Vitinha, mais le Portugais décoche le tir diagonal qui force Mandanda pour se sauver en plongeant dans le coin. Rennes n’a subi aucune répercussion et a pris l’avantage à la 33e minute. Dans le milieu offensif, Doué libère d’abord Gouiri qui dépasse trois défenseurs en vitesse, complète avec une passe en demi-lune sur Pereira, et dès l’entrée dans la surface, sur la gauche, décoche un tir du pied droit pour battre Donnarumma. Agréable et mérité, au-delà de la possession parisienne (64%).

scène

En seconde période, Asensio prend la place du transparent Lee, mais le PSG accélère juste le rythme. Il y a quelques coups francs d’Hakimi, quelques conclusions de Dembélé, et autant de Mbappé qui fait peur à Mandanda. Pas assez pour Luis Enrique qui après 20′ enlève le bomber avec la valise, insérant le plus prosaïque Ramos. Un rebondissement dans l’éternel feuilleton parisien de Mbappé qui ne laisse aucun signe d’opposition, même s’il fait fi du coach en prenant place sur le banc. Rennes, avec Bourigeaud de retour sur le terrain, a failli doubler son avance peu de temps après, mais le milieu de terrain a envoyé le ballon à côté d’une position confortable devant le but. Cependant, à la 5e minute du temps additionnel, Ramos dribble et tombe, trébuchant sur Mandanda. Le VAR appelle l’arbitre qui attribue le penalty. Ramos convertit 52′ et sauve également la fête du 25e anniversaire de Donnarumma. Mais les Niçois de Farioli ne font pas la fête puisqu’ils chutent sur le podium, freinés par Clermont (0-0) et dépassés par Monaco, revenu avec les trois points de Lens (2-3).





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