La bataille à venir pour un billet olympique avec l’Espagne rappelle automatiquement aux Orange Women le souvenir de l’élimination de la Coupe du Monde. Six mois plus tard, les blessures ne sont pas toutes cicatrisées. « Pour moi, c’est comme une vengeance. »
Bondscoach Andries Jonker draait nooit om de hete brei heen. Dus toen de speelsters van Oranje maandagmiddag in Estepona arriveerden, begon hij gelijk over de nederlaag tegen Spanje (1-2 via verlenging) op het afgelopen WK. Hij confronteerde ze ook nog eens met de beelden van de sof.
Het was niet de bedoeling zout in de wond te strooien richting het duel van vrijdag. « Ik heb kort laten zien wat er beter moet. En ik heb gelijk gevraagd: kunnen we dat? Ja, natuurlijk kunnen we dat. We verloren terecht, maar hebben Spanje toen ook heel goed gemaakt. We gaven de bal onnodig vaak weg. »
De littekens van de nederlaag in het Nieuw-Zeelandse Wellington zijn een half jaar na dato nog altijd zichtbaar. Jonker had na de uitschakeling tegen de latere wereldkampioen weken nodig om de beelden van het fatale WK-duel onder ogen te zien, vertelt hij.
« Ik had er geen enkele behoefte aan om de wedstrijd gelijk terug te kijken. We hadden het WK kunnen winnen als we Spanje hadden verslagen en daar hebben we ook kansen voor gehad. Het kwam hard aan. Dat vergeet ik mijn hele leven niet meer. »
« Je veux vraiment battre l’Espagne »
Les Routinières Merel van Dongen et Sherida Spitse parlent avec le feu dans les yeux lorsqu’on discute du match, dans lequel l’équipe néerlandaise s’est ressaisie après un but de Stefanie van der Gragt, aujourd’hui à la retraite, dans le temps additionnel.
Van Dongen, alors joueur de l’Atlético Madrid et désormais actif au Mexique : « Je déteste perdre, je déteste tellement ça. Surtout contre l’Espagne, car j’y vis depuis cinq ans. J’aimerais vraiment gagner contre l’Espagne. Oui , encore plus après avoir été éliminé de la Coupe du Monde. »
Spitse : « Je suis toujours déçu, car nous avons eu de belles occasions de gagner dans le temps additionnel. Ce match est pour moi une revanche. Nous voulons vraiment les battre maintenant et nous ferons tout pour cela. »
Par avance, les retrouvailles seraient particulièrement sensibles pour Lineth Beerensteyn. L’attaquante était la favorite des Pays-Bas après avoir raté deux grosses occasions lors d’un score de 1-1 en prolongation.
Mais Beerensteyn ne ressent plus la douleur. «J’ai clos ce chapitre», dit-elle. « On ne peut pas s’y attarder trop longtemps, sinon cela va nous hanter. Ce n’était pas facile. J’ai dû m’en remettre. Mais heureusement, dans le football, tout arrive si vite que je n’ai pas vraiment eu le temps de m’en remettre. réfléchissez-y. » pour m’y attarder en détail. »
« Nous jouons un meilleur football qu’à la Coupe du Monde »
Les Pays-Bas ont besoin d’un coup d’éclat vendredi à l’Estadio de La Cartuja de Séville pour battre l’Espagne et accéder aux Jeux Olympiques. La sélection espagnole n’a pratiquement pas changé depuis la victoire en Coupe du monde.
Par ailleurs, le calme semble être revenu après l’émeute autour du baiser non sollicité du président de la fédération Luis Rubiales sur la bouche de Jennifer Hermoso et du limogeage du très critiqué sélectionneur national Jorge Vilda.
« C’est bien si les gens considèrent l’Espagne comme le grand favori », déclare le capitaine Spitse. « Nous savons ce que nous devons faire. L’Espagne est un grand pays, nous le savons tous. Ils ont de très bons joueurs. Mais nous sommes également bons. »
L’équipe néerlandaise a prouvé contre l’Angleterre de Sarina Wiegman qu’elle pouvait aussi remporter des matchs de haut niveau. « Les gens ne s’y attendaient pas et nous l’avons quand même fait. Nous jouons un meilleur football maintenant qu’à la Coupe du Monde. C’est bien que nous ayons pu voir cela sur les images. »