Selon les sources, il s’agirait d’environ un millier de Porsche, plusieurs centaines de Bentley et plusieurs milliers d’Audi. Ils déclarent en outre à FT que les voitures contiennent une pièce qui vient de « Chine occidentale ». Dans cette région, les Ouïghours, une minorité ethnique majoritairement musulmane, sont opprimés par la Chine.
Selon les sources, Volkswagen n’avait pas connaissance de l’origine de la pièce, car celle-ci provenait d’un fournisseur indirect. Ce fournisseur a finalement informé le constructeur automobile allemand, après quoi Volkswagen a informé les autorités américaines.
Les États-Unis ont interdit l’importation de produits fabriqués grâce au travail forcé en provenance de plusieurs régions chinoises. Plus tôt mercredi, Volkswagen a annoncé qu’elle enquêtait sur toutes ses activités dans la région du Xinjiang, à l’ouest de la Chine. Le constructeur automobile a pris cette décision suite à une publication du journal économique allemand « Handelsblatt ». Selon ce journal, du travail forcé aurait été utilisé lors de la construction d’un site d’essai à Turpan, une ville de l’ouest de la Chine.
Les initiés n’ont pas voulu confirmer au FT si la pièce provenait de la même région. Selon eux, les livraisons de voitures Volkswagen ont été reportées à fin mars. Avant cela, les pièces doivent être remplacées.