Une réserve militaire à mobiliser rapidement en cas de menace grave pour la sécurité du pays ou d’état d’urgence. Un pool de 10 000 unités de personnel militaire à affecter à réserve auxiliaire de l’Etat . C’est ce qu’un facture (« Modifications du Code militaire, visées dans le décret législatif du 15 mars 2010, n° 66, concernant la création d’une réserve auxiliaire de l’État ») présentées au chambre par le président de la Commission de défense, le membre de la Ligue du Nord Antonino Minardo.
Dans le PDL je réservistes serait tiré exclusivement du pool de citoyens italiens qui ont déjà servi comme volontaires stationnaires de trois ans (VFT) ou volontaires stationnaires initiaux (VFI) et qui sont actuellement en congé. Cela permettrait la sélection, sur la base du volontariat, de personnels déjà formés et entraînés par les Forces armées.
Selon la proposition, les réservistes sont rappelés au service chaque année, pour une période d’au moins deux semaines. Lors des rappels en service, ils ont droit à préservation de l’emploi et sont affectés à l’arme et à la spécialité à laquelle ils appartiennent, “dans la mesure du possible, en conservant le rôle et le rang acquis et en bénéficiant du traitement économique correspondant”.
De la guerre à la garnison territoriale, les hypothèses d’usage
Mais quand les réservistes seront-ils remis en cause ? «Le Gouvernement – lit-on plus loin dans le document – peut mobiliser la réserve en temps de guerre et de crise internationale grave ou en cas de situations de crise grave susceptibles d’avoir des répercussions sur la sécurité de l’État, ainsi que pour la défense des frontières nationales ou sous une forme complémentaire et dans des activités dans le domaine de la logistique ainsi que de la coopération civilo-militaire. Le gouvernement peut également mobiliser la réserve pour l’utiliser à des fins garnison du territoireégalement en collaboration avec les forces de police civiles et militaires, en cas de déclaration de l’état d’urgence d’importance nationale par le Conseil des ministres”.
L’implication du Parlement : feu vert ou arrêt sous 48 heures
Le mécanisme nécessite le feu vert du Parlement. «La décision de mobiliser la réserve – lit-on dans le projet de loi – est communiquée sans délai aux Chambres, qui l’autorisent ou la rejettent dans un délai de quarante-huit heures à compter de la date de son formalisation».