Il est le drapeau de la Roma, c’est une belle showgirl à succès. Un amour qui fut une entreprise, une usine de rêves et d’émotions pour des millions de personnes. Trois enfants et 20 ans plus tard, l’histoire a trouvé une fin
Totti et Ilary. Écrit exactement comme ça, avec le « publicitaire » qui joint son nom de famille et son prénom : un amour qui était une entreprise, une usine de rêves et d’émotions pour des millions de personnes. Et s’il faut maintenant en parler au passé, car de cette histoire il ne reste que les accusations, les papiers tamponnés, les avocats et les Rolex, qu’à cela ne tienne : ce ne sera certainement pas un « était » au lieu de un « est », un imparfait au lieu d’un présent, pour effacer ce qui était là (le voici, ce foutu verbe encore au passé). Totti&Ilary étaient une merveilleuse parenthèse dans le long et ennuyeux discours de la vie quotidienne : des garçons beaux, riches, célèbres et heureux qui racontaient leur aventure en Italie et dans le monde, sur les terrains de balle et sur les écrans de télévision, et s’amusaient, pendant que tous nous Nous nous sommes trompés en pensant que le mot « fin » devrait (et ne pourrait pas) exister lorsqu’on parle de sentiments.