Les négociateurs du Conseil et du Parlement européen sont parvenus à un accord informel sur la directive contre la violence à l’égard des femmes, mais le viol ne devient pas un crime européen


R.réduite et affaiblie : c’est ainsi qu’est apparue après le dernier cycle de négociations la directive européenne visant à lutter contre les violences à l’égard des femmes par rapport au texte lancé en 2022 par la Commission. Les négociateurs de Conseiller il est né en Parlement européen ils sont parvenus à un accord, mais pour beaucoup, c’est une occasion gâchée.

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Viol et consentement : l’échec européen sur la directive

Après négociations difficiles en fait, cela n’a pas été réalisé entre les États définir le viol comme un crime au niveau européen. Ce qui aurait donné à l’UE légalement compétence pour traiter ces cas. Et cela parce que certains États ont résisté à établir que le viol est «toute relation sans consentement». La seule chose que les États membres devront faire est de sensibiliser l’opinion publique au fait que les relations sexuelles non consensuelles constituent un crime.

Que prévoit la disposition ?

Le texte prévoit toutefois des règles plus strictes en matière de cyber-violences et un meilleur accompagnement des victimes. Une liste plus longue de circonstances aggravantes, des règles contre les mutilations génitales et les mariages forcés, un meilleur accès à la justice, à la protection et à la prévention. Aussi, les procédures pour la sécurité et la santé des victimes seront amélioréesen tenant compte de la discrimination intersectorielle et de l’accès aux soins de santé, y compris aux services de santé sexuelle et reproductive, et en améliorant les rapports et la collecte de preuves par les autorités.

La directive européenne sur le crime de viol a divisé les 27 pays et les relations sexuelles sans consentement seront donc considérées comme un viol, mais pas comme un crime européen (Photo de Simona Granati – Corbis/Corbis via Getty Images)

Une opportunité gâchée

Le rapporteur du PPE Frances Fitzgerald il a souligné que «ce n’est pas la fin de cette campagne, mais seulement le début».lutte continue ». Evin Incirrapporteur S&D à la Chambre européenne, s’est toutefois déclarée « très déçu par le fait que certains États membres ont choisi de rester avec mauvaise partie de l’histoire et bloquer l’inclusion d’une législation sur le viol fondé sur le consentement.

Triste jour pour la politique de genre

Jugement très sévère même quoi Pina Picierno du Parti Démocrate et vice-présidente du PE : « C’est un triste jour pour les politiques et les droits de genre. La structure globale de la directive européenne contre les violences faites aux femmes est décevante et ne prend pas en compte les points substantiels qui auraient permis de faire progresser efficacement la protection des femmes. Et les délits de violence en ligne sont également réduits, car ils ne seront considérés comme tels que lorsqu’ils causent un préjudice grave à la victime. Espérons au moins qu’une loi puisse être adoptée en Italie».

Viol et consentement : la France Allemagne contre

Parmi les pays qui s’y sont opposés envisager le viol sur le modèle espagnol du « solo sí es sí », la France car une telle définition aurait fait courir le risque que le texte soit annulé par la Cour de justice de l’Union européenne. Et aussi le Allemagne invoquant plutôt l’absence de base juridique. Mais pas seulement, car à leurs côtés, treize autres États le demandent. Ce sont les victimes qui doivent démontrer le recours à la force ou à la menace. La position de 13 autres pays, dont l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Suède et l’Italie, est en revanche conforme au slogan : « Non, c’est non ».

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