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UBS a annoncé sa deuxième perte trimestrielle consécutive alors que le coût du sauvetage de son rival Credit Suisse continue de peser sur ses résultats.
La banque suisse a annoncé une perte nette de 279 millions de dollars au dernier trimestre de l’année dernière, inférieure aux 285 millions de dollars attendus par les analystes.
Elle a annoncé mardi son intention de rétablir son dividende de 70 cents par action en mai et de racheter jusqu’à 1 milliard de dollars d’actions en 2024. La banque avait suspendu ses remboursements de capital lorsqu’elle avait accepté de racheter le Crédit Suisse en mars dernier.
«Avec l’acquisition du Crédit Suisse, 2023 a été une année déterminante dans l’histoire d’UBS», a déclaré Sergio Ermotti, directeur général d’UBS. « Alors que nous passons à la prochaine phase de notre parcours, nous nous concentrerons sur la restructuration et l’optimisation des activités combinées. »
Ermotti avait précédemment décrit 2024 comme une « année charnière » dans l’intégration de son ancien rival et a fixé mardi des objectifs à long terme.
Il s’agit notamment d’augmenter les actifs de gestion de patrimoine à plus de 5 000 milliards de dollars d’ici 2028 et de finaliser la fusion juridique des deux groupes d’ici fin juin.
La banque a déclaré avoir réduit ses effectifs de 3.139 à 112.842 au dernier trimestre, portant le nombre d’emplois perdus l’an dernier à plus de 16.000. Des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires devraient être supprimés dans les années à venir alors que la banque se concentre sur ses objectifs de réduction des coûts.
UBS a annoncé mardi qu’elle visait à réduire ses coûts de 13 milliards de dollars d’ici fin 2026, après avoir précédemment visé 10 milliards de dollars, la moitié des réductions devant être atteintes en 2024.
La banque a déclaré un bénéfice annuel de 30 milliards de dollars, presque entièrement dû à un gain comptable résultant du rachat du Crédit Suisse.
Les actions d’UBS ont augmenté de 50 pour cent depuis que la banque a accepté en mars dernier de sauver son ancien rival. À la fin de l’année dernière, l’investisseur activiste Cevian Capital a pris une participation de 1,2 milliard d’euros dans le groupe, pariant que la banque pourrait doubler sa valorisation dans les trois à cinq prochaines années.