Les éleveurs de moutons ravis du vaccin contre le virus de la fièvre catarrhale du mouton : "Le plus tôt sera le mieux"

Une nouvelle positive pour les élevages de moutons en Hollande du Nord après une année difficile : un vaccin contre le virus de la fièvre catarrhale est en cours de développement. Cela donne de l’espoir aux entreprises concernées. « C’est une super nouvelle. »

Mouton avec la langue enflée à cause du virus de la fièvre catarrhale – Photo : Amanda Algra

Les éleveurs de moutons de notre province ont vu leurs moutons souffrir l’année dernière d’un raz-de-marée d’infections par le virus de la fièvre catarrhale. Cela a conduit à des situations pénibles, telles que : Wilko et Hermien Kemp de Kortenhoef. Ils possèdent la première ferme néerlandaise où le virus de la fièvre catarrhale est apparu. « Soixante-dix pour cent de nos moutons sont morts du virus », explique Wilko. « Au sommet, j’avais vingt moutons morts en une journée. »

Anticorps

Il se réjouit qu’un vaccin soit en route, mais veut aussi se garder d’un excès d’optimisme. « Je ne sais pas encore combien cela coûtera. Je peux supposer que ce sera un montant normal. »

Le moment venu, il ne sait pas encore combien de vaccins il devra prendre. « Je dois encore en discuter avec le vétérinaire. J’ai l’illusion que les moutons restants ont tout eu. Ils devraient avoir suffisamment d’anticorps. » Seuls ses agneaux nés en mai devront probablement être vaccinés.

De plus, les animaux de Wilko et Hermien se portent à nouveau bien. « Ceux qui ont survécu se sont merveilleusement rétablis. » Il espère accueillir les premiers agneaux ce mois-ci.

Une entreprise occupée

Au moins une entreprise développe un vaccin contre le virus de la fièvre catarrhale. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le ministre sortant de l’Agriculture, Adema, à la Chambre des représentants. « J’accélérerai les procédures d’admission afin qu’un vaccin sûr et efficace soit disponible avant la saison des moucherons (les moucherons sont les moustiques qui transmettent le virus, ndlr) d’ici le milieu de cette année », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse ANP. comme dit.

L’Adema ne peut pas préciser quelle ou quelles sociétés sont impliquées « en raison de la grande sensibilité à la concurrence ». Il est en discussion sur les vaccins avec dix fabricants de vaccins en Europe. « Toutes les mesures prises jusqu’à présent dans ce processus se déroulent bien, mais nous n’en sommes pas encore là. »

« C’est une très bonne nouvelle », déclare Nico Verduin. Il est président du conseil régional de la région LTO Ouest et lui-même éleveur de moutons à Andijk. « La fièvre catarrhale provoque beaucoup de dégâts et de colère parmi les entrepreneurs et les propriétaires de loisirs. Ils doivent payer eux-mêmes pour les dommages, tandis que l’entrepreneur ne peut rien y faire. »

Des discussions ont eu lieu sur l’indemnisation du gouvernement pour les éleveurs de moutons les plus touchés. Mais cela n’a abouti à rien. « Le gouvernement a rejeté cela. » Le ministre sortant de l’Agriculture, Adema, estime que l’élevage ovin peut survivre aux dégâts causés par le virus de la fièvre catarrhale sans compensation. Il estime que la part des animaux morts à cause des maladies bovines en novembre est « encore trop faible » pour compenser cela.

Tas

Cela ne change rien au fait que Verduin n’est pas satisfait des nouvelles concernant le vaccin, même s’il se montre également prudent. « C’est formidable que cette annonce ait été faite. Nous devons attendre de voir comment cela va se dérouler. Par exemple, nous ne savons encore rien des coûts et de la qualité. Mais cette annonce donne un peu d’espoir et l’espoir donne vie. . Le plus tôt sera le mieux. »



ttn-fr-55