Du décret à la gouvernance, voici les morceaux du plan italien pour l’Afrique


Le Plan Mattei pour l’Afrique, au centre du sommet qui se déroule lundi 29 janvier au Sénat, est composé de quelques morceaux, du décret de base à la gouvernance et aux ressources. La salle du Sénat devient la vitrine de la stratégie lancée par l’exécutif dès son investiture, un « cadre politique » pour renforcer la collaboration avec l’Afrique.

Le décret

Le décret « Dispositions urgentes du « Plan Mattei » pour le développement des États du continent africain » a été approuvé le 3 novembre par le Conseil des ministres. Le 11 janvier, avec le feu vert de la Chambre, le texte est devenu loi.

La cible

Le « Plan Mattei » de quatre ans vise à renforcer les initiatives de collaboration entre l’Italie et les États du continent africain, à promouvoir un développement économique et social durable et durable de ces derniers et à prévenir les causes profondes de la migration irrégulière. En outre, il vise à renforcer la coordination des initiatives publiques et privées, y compris celles financées ou garanties par l’État italien, en direction des États du continent africain.

Actions de partenariat

Des actions de partenariat sont envisagées dans les secteurs suivants : coopération au développement ; promotion des exportations et des investissements; l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle ; recherche et innovation; santé, agriculture et sécurité alimentaire ; l’approvisionnement et l’exploitation durables des ressources naturelles, y compris l’eau et l’énergie ; protection de l’environnement et adaptation au changement climatique; modernisation et renforcement des infrastructures, y compris numériques ; valorisation et développement du partenariat énergétique également dans le domaine des sources renouvelables ; soutien à l’entrepreneuriat et notamment aux jeunes et aux femmes ; promotion de l’emploi; tourisme, culture, prévention et lutte contre l’immigration irrégulière et gestion des flux migratoires légaux.

En savoir plus

Gouvernance

Le décret prévoit la création d’un Salle de contrôle, présidé par le président du Conseil des ministres et composé du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avec les fonctions de vice-président, et des autres ministres, des vice-ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et des Affaires et du Made in Italie, le Président de la Conférence des Régions et Provinces Autonomes, par le directeur de l’Agence italienne de coopération au développement, par les présidents de l’Agence italienne Ice pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes, de la Cdp, de la Sace, du Simest, par des représentants d’entreprises publiques, d’universités, de la société civile et du tiers secteur, d’organismes publics et privés. La première réunion du comité directeur aura lieu en février. Ce sera l’occasion d’esquisser les premiers projets.



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