L’Union chrétienne et le CDA veulent savoir avant le 1er juillet comment le conseil municipal compte résoudre l’affaire De Boompjes et Noordeinde.
Ces propriétaires et résidents de ces rues de Meppel ont été confrontés l’été dernier au fait que leurs maisons n’ont pas de zonage résidentiel. Les maisons ouvrières à côté de l’Agrifirm sont utilisées comme habitations depuis plus d’un siècle. Les maisons tombaient sous le coup de la loi dite transitoire, qui permettait aux gens d’y vivre malgré l’absence de destination résidentielle. Toutefois, une déclaration de la commune de Meppel était nécessaire à cet effet.
La commune de Meppel refuse de publier cette déclaration depuis l’été dernier. En effet, la municipalité ne délivrera cette déclaration que si les résidents prouvent eux-mêmes qu’ils y habitent de façon continue depuis 1991. Pour de nombreux résidents, c’est une tâche presque impossible.
L’Union chrétienne et le CDA affirment dans une motion que l’attitude du conseil municipal plonge les propriétaires dans l’incertitude et les désavantage financièrement. D’un seul coup, les maisons ne valent plus rien.
Les parties se réfèrent aux récents avis de la commission d’opposition qui a examiné l’affaire. La commission estime que la charge de la preuve demandée par le conseil est irréaliste et que les résidents ont donc « besoin de preuves ». Le comité conseille alternativement au conseil « de fournir aux opposants une déclaration indiquant que les maisons peuvent être occupées ».
« Le temps, le temps, le temps »
Le conseiller Robin van Ulzen jure que le conseil travaille dur pour trouver une solution pour les propriétaires et les résidents. “Il semble parfois que nous travaillons contre les gens. Ce n’est pas le cas. Nous voulons aider là où nous le pouvons, mais c’est une question incroyablement complexe. Cela prend du temps, du temps, du temps.
Van Ulzen dit qu’il travaille sur la manière dont la municipalité peut aider les résidents à démontrer qu’ils sont couverts par la loi transitoire. “Nous travaillons également sur une destination différente pour ces rues.”
Le conseil municipal peut-il satisfaire tous les résidents et propriétaires ? Van Ulzen prévient : « Nous avons affaire à toutes sortes de parties, chacune avec ses propres droits et intérêts. Nous devons rester réalistes les uns envers les autres.