La BCE laisse son taux directeur à 4,5 pour cent. Frank Bethmann rapporte. 25/01/2024 | 1:02 minutes
Les marchés boursiers ont encore une fois connu un faux départ classique ces dernières semaines. Les prix ont augmenté car on spéculait que Christine Lagarde sortirait le chat du sac au plus tard lors de la réunion du conseil d’aujourd’hui et offrirait la perspective d’une réduction rapide du taux d’intérêt directeur. La baisse des taux d’intérêt signifie de meilleures options de financement pour les entreprises, ce qui conduit généralement à une relance de l’économie.
Trop tôt pour baisser les taux d’intérêt
Aujourd’hui, elle a non seulement fermé le sac, mais l’a également étroitement attaché. Lagarde a encore une fois souligné explicitement qu’il y avait un consensus au sein du Conseil selon lequel il était trop tôt pour parler de baisse des taux d’intérêt.
Même si les marchés boursiers ont poussé et poussé, le vieil adage selon lequel « on ne peut pas gagner contre la banque centrale » semble se réaliser une fois de plus. La baisse rapide des taux d’intérêt a dans un premier temps été reportée sine die, détruisant ainsi les espoirs des marchés boursiers.
Ulrich Kater, économiste en chef chez DekaBank, l’a vu venir :
Selon l’Office fédéral de la statistique, l’inflation a augmenté d’une année sur l’autre pour la première fois depuis cinq mois.01/04/2024 | 1:46 minutes
Cela signifie que les prix ne peuvent pas augmenter de plus de 2 pour cent environ. L’inflation dans la zone euro est passée du niveau impressionnant de 10,6 pour cent en octobre 2022 à 2,4 pour cent un an plus tard, mais il y a déjà eu un revers en décembre et l’inflation a de nouveau augmenté à 2,9 pour cent. En Allemagne, le plus grand pays de la zone euro, ce chiffre atteint même 3,7 pour cent.
Des risques imprévisibles
Avec sa nouvelle grève, le GDL a largement paralysé le trafic ferroviaire allemand et cause d’importants dégâts. 25/01/2024 | 1:29 minutes
La banque centrale a déjà exprimé son malaise. L’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, estime que les augmentations de salaires sont tout sauf conformes à l’objectif d’inflation de 2 % fixé par les autorités monétaires.
D’autres risques, comme une récession en Europe, une hausse des coûts de transport ou des goulets d’étranglement dans les livraisons dus à la situation géopolitique ou aux coûts de la transformation verte, pourraient même conduire à une augmentation permanente de l’inflation. Pour Carsten Brzeski, économiste en chef chez ING, c’est tout à fait envisageable :
Donc les trois sont les deux nouveaux ? Une perspective qui effrayera non seulement la bourse et la BCE, mais surtout les consommateurs.
Le taux d’inflation augmente en décembre
:Quelle est la prochaine étape avec l’inflation ?
Récemment, il était temps de pousser un soupir de soulagement : l’inflation a de nouveau augmenté pour la première fois depuis longtemps. Exception ou retournement de tendance ? C’est ce que disent les experts.
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