À niveau mondial, deuxième une enquête menée par le McKinsey Health Institute auprès de 30 000 employés dans 30 paysle pourcentage de salariés qui en font l’expérience les symptômes d’épuisement professionnel s’élèvent à environ 22 % (mais l’Italie ne fait pas partie des pays les moins bien placés). Les plus touchés sont les salariés de petites entreprisesQue n’occupent pas de postes de direction et de jeunes travailleurs, appartenant à la génération Z et aux Millennials. Mais pourquoi cela arrive-t-il ? On parle de plus en plus de culture d’entreprise toxique, mais de quoi parle-t-on ?
Qu’est-ce que le burn-out en 2024
Le burn-out fait référence à une situation de stress chronique au travail qui n’est pas gérée de manière adéquate, avec un sentiment d’épuisement et des sentiments cyniques ou négatifs. Il s’agit d’une condition médicale officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, incluse dans la onzième révision de la Convention internationale Classification OMS des maladies.
On en parle depuis les années soixante-dix. Au début de certains types de métiers, comme travailleurs du service de santé mentale. Le questionnaire date de 1981 (l’inventaire d’épuisement professionnel de Maslach) que la psychologue Christina Maslach a formulé pour identifier le problème chez les personnes exerçant dans les métiers d’aide. Au fil du temps, l’épuisement professionnel a commencé à toucher de plus en plus de travailleurs. Ceux qui sont en contact avec la maladie et la souffrance et ceux qui exercent une profession liée à la gestion des problèmes d’autrui (enseignants, policiers, avocats). Mais aussi ceux qui vivent dans des environnements très compétitifs, à tel point qu’il est considéré comme une sorte de pathologie contemporaine.
La décision de l’OMS de l’inclure dans sa classification était en quelque sorte une première étape pour résoudre ce problème, qui cela a non seulement des conséquences psychologiques sur la population mondiale mais aussi économiques: Le burn-out s’accompagne généralement d’une baisse de productivité. Comme le souligne CNBCLe baisse de la satisfaction au travail enregistré de 2020 à aujourd’hui pourrait avoir un impact sur l’économie mondiale avec un perte d’environ 8,8 billions de dollars en termes de productivité.
«Les données soulignent la nécessité de prêter attention aux processus d’écoute de ses employés, de surveillance constante du climat de l’entreprise», a souligné Francesca Verderio, responsable de la pratique Formation et Développement de Zeta Service (entreprise italienne spécialisée dans les services RH et paie).
Quelles sont les causes du burn-out ?
Généralement entre les causes de l’épuisement professionnel il y a des conflits interpersonnels, un manque de clarté concernant les tâches, les responsabilités et les objectifs, la pression liée au timing et à la charge de travail. Les symptômes sont la confusion, le stress et une faible productivité. Jusqu’à la décision d’abandonner et même de quitter le travail.
«De nombreuses entreprises nous en ont signalé un ces dernières années plus grande difficulté à retenir les ressources. Dans cette perspective, écouter ses collaborateurs et donc surveiller en permanence le climat de l’entreprise devient fondamental”, explique Verderio.
La (grande) valeur économique du bien-être au travail
L’enquête du McKinsey Health Institute a souligné que un environnement de travail positif et un plus grand bien-être vous rendent plus innovant et efficace dans l’exécution de vos tâches. Ceci est confirmé par une autre enquête menée par l’Institut en collaboration avec Business in the Community, selon laquelle la valeur économique de l’amélioration du bien-être par exemple, le montant des salariés au Royaume-Uni pourrait se situer entre 130 et 370 milliards de livres sterling par an (6 à 17 % du PIB), ce qui équivaut à 4 000 à 12 000 livres sterling par employé.
«On pense souvent que ceux qui quittent leur emploi le font pour des raisons salariales ou professionnelles. C’est souvent en raison d’un climat d’entreprise peu stimulant». Que manque-t-il? « Sentiment d’appartenance, engagement, souci du bien-être psychologique et de la santé, accompagnement proposé par votre équipe, possibilité de formation ou d’évolution professionnelle. Mais les problèmes concernent également l’équité et l’éthique du comportement managérial. »
Des entreprises sans avenir sans satisfaction des salariés
Un climat d’entreprise positif conduit à une meilleure collaboration entre les collaborateurs et donc à de meilleures performances. C’est la direction. Une étude de PwC a souligné qu’en Italie, pour 4 PDG sur 10, leur entreprise ne pourra pas survivre plus de 10 ans sans un processus de transformation. Un chiffre d’autant plus significatif que cette vision de l’avenir de son entreprise est également partagée par 25% des salariés et notamment par 44% des jeunes travailleurs interrogés lors de l’enquête.
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