Berlin (Reuters) – Le porte-parole adjoint de l’AfD, Stephan Brandner, accuse le gouvernement fédéral d’avoir appelé à des manifestations et d’avoir accepté que « l’assassinat d’hommes politiques de l’opposition soit ouvertement demandé ».
Brandner a annoncé mardi, faisant allusion à des affiches de protestation individuelles, que quiconque appelle à l’expulsion des immigrés illégaux ou dénonce les déficits d’une « politique énergétique, éducative, économique, familiale et juridique catastrophique » devrait être « interdit, voire tué ». Les manifestations ont été « organisées et menées par des extrémistes du camp de l’extrême gauche et ont également été détournées par des islamistes et des antisémites ». Il s’agissait d’un « spectacle de propagande totale d’État ».
Les autorités fédérales de sécurité disposaient d’informations isolées concernant la participation d’extrémistes de gauche aux manifestations contre l’extrémisme de droite du week-end dernier, a déclaré sur demande une porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur. « Dans certains cas, cela a également conduit à des crimes, par exemple à Leipzig », a-t-elle ajouté. « En aucun cas on ne peut parler d’une influence significative sur les manifestations. Celles-ci étaient dans leur très grande majorité démocratiques et pacifiques. »
La police d’Aix-la-Chapelle annoncée sur Platform Une enquête a été ouverte.
Selon les chiffres de la police, 910 000 personnes ont participé ce week-end aux manifestations contre l’extrémisme de droite dans de nombreuses villes allemandes. Les organisateurs avaient parlé de chiffres nettement plus élevés. Le chancelier Olaf Scholz et des dirigeants politiques de l’Union ont salué ces rassemblements comme un signal clair contre l’extrémisme de droite.
(Rapport d’Andreas Rinke ; édité par Christian Rüttger. Si vous avez des questions, veuillez contacter notre équipe éditoriale à [email protected] (pour la politique et l’économie) ou [email protected] (pour les entreprises et les marchés) .)