Il n’y a actuellement aucun danger immédiat pour les pays de l’OTAN. « Nous ne voyons aucune menace directe ou imminente pour aucun des alliés de l’OTAN », a déclaré le secrétaire général de l’alliance militaire, Jens Stoltenberg.
Le message rassurant du Norvégien fait suite à des messages moins rassurants de la semaine dernière. Ensuite, Rob Bauer, le plus haut officier militaire de l’OTAN, a déclaré que tout le monde sur le territoire de l’OTAN devait se préparer à la guerre.
Par ailleurs, l’alliance a annoncé un entraînement militaire majeur : Steadfast Defender 24. Cet entraînement durera de février à fin mai. 90 000 soldats y participeront.
Le ministre sortant des Affaires étrangères Hanke Bruins Slot a répondu lundi positivement à l’avertissement de Bauer. « Si l’Ukraine perd, Poutine ne s’arrêtera certainement pas à la frontière ukrainienne. » Selon elle, nous devons continuer à investir dans la résilience de notre propre société.
Bruins Slot et Stoltenberg soulignent que Bauer ne veut pas dire que nous sommes immédiatement en guerre.
La guerre est une question d’armes
Stoltenberg souligne que l’Ukraine a besoin d’une aide urgente. « C’est devenu une bataille pour les armes. » Il évoque la difficulté qu’éprouve actuellement l’industrie de l’armement à reconstituer rapidement ses stocks.
Stoltenberg a signé mardi un contrat d’achat d’armes pour l’Ukraine. L’OTAN a commandé des armes pour une valeur de plus d’un milliard d’euros, annonce le patron de l’OTAN.
Le canon dit de 155 mm devrait garantir que les pays de l’OTAN puissent partager leur équipement. En commandant les armes ensemble, le prix d’achat diminue. Les premières livraisons sont attendues en 2025.