« La croissance a été résiliente mais ralentit. » Ceci est souligné parOCDE dans le’Enquête économique sur l’Italie, soulignant que les estimations pour 2024 et 2025 “sont limitées”. Le PIB devrait croître de 0,7% en 2023 et 2024 et de 1,2% en 2025, comme prévu en novembre. “L’économie a bien résisté aux crises récentes, mais la croissance ralentit désormais en raison du resserrement des conditions financières”, souligne-t-il.
Retraites : taxer les chèques en or, il faut une contribution de solidarité
Selon l’OCDE, l’Italie devrait revoir les dépenses de retraite avec le arrêt progressif des projets avancés et évaluer les interventions sur la fiscalité des pensions dorées. “Il faut économiser sur les dépenses publiques”, lit-on dans le document, et dans ce contexte le pensions ils en représentent un part importante des dépenses globales . À court terme, ce problème pourrait être contenu en supprimant progressivement les régimes de retraite anticipée. La désindexation partielle des retraites élevées devrait être maintenue à court terme, mais remplacée à moyen terme par une taxe sur les retraites élevées qui ne sont pas liées à des cotisations de retraite antérieures”. “Ce contribution de solidarité“, écrit l’OCDE, ” pourrait être maintenu jusqu’à le revenu relatif des retraités ne sera pas aligné sur la moyenne de l’OCDE.”
Par ailleurs, poursuit l’organisation basée à Paris, “les prochaines révisions des dépenses – qui visent actuellement des économies annuelles de l’ordre de 0,2% du PIB – doivent devenir plus ambitieuses”. La consolidation budgétaire nécessitera en effet « des mesures visant à limiter la croissance des dépenses publiques et à améliorer leur efficacité dans les années à venir ». Il faut « rendre plus ambitieux les objectifs d’économies d’impôts des prochaines révisions des dépenses », réitère l’OCDE.
Fiscalité : taxer la propriété et les successions, réduire le plafond des liquidités, limiter l’impôt sur le lin
D’un point de vue fiscal, une des recommandations de l’OCDE propose de « détourner l’impôt du travail » à la propriété et à l’héritagetout en veillant à ce que les revenus soient maintenus ou augmentés. «Le déplacement des impôts du travail vers les successions et la propriété – explique-t-on – rendrait le un mix budgétaire plus favorable à la croissance». L’OCDE appelle également à mettre à jour les calculs de l’assiette fiscale en tenant compte des impacts distributifs et à « continuer à lutter contre l’évasion fiscale, notamment en continuant à promouvoir le recours aux paiements numériques et en abaissant le plafond des paiements en espèces ».
Parmi les recommandations figure également l’élimination des dépenses fiscales « coûteuses » qui n’ont aucune justification économique ou distributive, par exempleimitant la couverture de la déduction pour conjoint à charge». Tout cela à la lumière du fait que la part des impôts sur le travail dans les recettes totales est supérieure à celle des économies similaires de l’OCDE, tandis que les recettes de TVA et les droits de succession sont inférieurs, note le document. Et cela parce qu’« une part importante des recettes est perdue à cause de l’évasion fiscale », tandis que l’assiette de l’impôt sur le revenu est érodée par des déductions coûteuses. Par ailleurs, pour l’OCDE, “il est possible de réduire l’érosion de l’assiette fiscale, notamment en réduisant les dépenses fiscales et en limitant la prolifération des régimes spéciaux d’imposition forfaitaire”.