Qprès de quatre Italiens sur dix ils n’aiment pas leur apparence physique et ne s’entendent pas avec leur corps. C’est le résultat de l’enquête menée par Eurispes faire le point sur la façon dont l’imaginaire collectif a modifié et façonné la perception de soi de la femme, à tel point que dans certains cas, il est emprisonné dans des « cages mentales » dont il est difficile de s’échapper. Des résultats qui montrent à quel point la positivité corporelle est un concept encore loin d’être profondément introjecté.

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Les femmes n’aiment pas leur corps

La recherche a porté sur un échantillon de 1.048 femmes sur tout le territoire national, âgées de 18 ans et plus et plus d’un tiers d’entre elles, le 36,4%il a déclaré avoir une relation négative avec son corps. Cette perception est répandue surtout chez les plus jeunes : En effet, 66 % des « plus de 65 ans » ont fait la paix avec leur corps contre 58,8 % des plus jeunes.

Par ailleurs, les femmes vivant en couple sans enfants sont plus satisfaites de leur apparence extérieure que celles vivant seules (53,7%) et les mères célibataires avec enfants (53,4%).

L’enquête Eurispes fait le point sur l’imaginaire collectif et le rapport des femmes à leur propre image (Gettyimages)

Se sentir belle est important

La nette majorité des femmes, 74,1%, déclarent que se sentir belle est importante avant tout dans la relation qu’on entretient avec soi-même, pour 68,2%, cela affecte positivement l’humeur, tandis que pour 64,7%, se sentir bien rangé ou négligé affecte la façon dont vous interagissez avec les autres. Et encore : 55,7% il ne quitte pas la maison s’il n’a pas d’abord soigné son apparence extérieure. Et près de la moitié, soit 49,6 %, déclarent que se sentir belle est avant tout important dans la relation qu’elles entretiennent avec les autres.

D’autres disent que s’aimer et se sentir belle les fait paraître plus puissants (39,3 %) et qu’il est important d’être considéré comme beau par les autres et d’être apprécié (38,4 %). Ceux qui avouent surveiller souvent la manière dont les activités se présentent ne manquent pas. semblent plus importants ou prédominants chez les très jeunes.

Combien de poids compte

Pour femme le poids corporel reste un tabou : la plupart disent s’ils le pouvaient modifieraient partiellement leur corps (57,2%) aimerait être plus mince (54,7%). De plus, plus de la moitié surveillent leur silhouette grâce à l’activité physique et pensent que s’ils atteignaient leur poids idéal, ils se sentiraient mieux dans leur peau.

Plus d’un tiers de l’échantillon déclare ressentir de la frustration parce qu’il ne peut pas atteindre ce qu’il croit être son poids idéal et pense que s’il atteignait son poids idéal, les autres l’apprécieraient davantage. Enfin, plus d’une femme sur 4 déclare qu’elle changerait beaucoup de corps si elle le pouvait.

Rares sont ceux qui abandonnent les soins personnels

Plus d’un tiers des femmes déclarent consacrer chaque jour 10 à 30 minutes à prendre soin de leur apparence, 26% de 30 minutes à une heure, 20,9% moins de 10 minutes, 15% de 1 à 2 heures, 4,1% plus de 2 heures. Ainsi, un peu moins de la moitié des femmes consacrent chaque jour plus d’une demi-heure à leur apparence, tandis qu’une femme sur cinq consacre plus d’une heure à son apparence.. Un cinquième, au contraire, réserve moins de 10 minutes à cet engagement. Les soins esthétiques les plus appréciés des femmes sont ceux spécifiques à mince et/ou toniquela majorité les pratique, 56,7%, et ceux anti-âge (44%). Les lampes de bronzage, plus d’un tiers d’entre elles, les soins esthétiques non chirurgicaux et les appareils de gymnastique passive sont très populaires. Le recours à la cryothérapie est moins fréquent, 24,3% et l’ozonothérapie 23%, bien que choisie par près d’un quart des femmes.

Combien ça coûte aux femmes d’être belles

Pour les soins de son apparence, les cosmétiques, la coiffure, l’épilation, les ongles, les soins, etc., un tiers de l’échantillon dépense en moyenne entre 10 et 50 euros par mois, 29,5% entre 51 et 100 euros, 19,7% entre 101 et 300 euros. 12,7% estiment leurs dépenses mensuelles moyennes même inférieures à 10 euros, à l’autre extrême, 5% supérieures à 300 euros. Une femme sur 4 consacre plus de 100 euros par mois à prendre soin de sa beauté. Par ailleurs, un quart des femmes admettent avoir subi le Chirurgie esthétique3,4% trois fois ou plus.

À quel point le jugement des autres compte

La grande majorité des femmes, 72,8 % pour être précis, ont reçu des jugements sur leur corpulence (trop fine, trop ronde…), une expérience qui touche souvent ou régulièrement plus d’une femme sur quatre. Parmi les jugements les plus fréquents figurent l’appréciation d’une perte de poids réussie. (69,4%), des incitations à mieux prendre soin de son apparence (66,9%), ou encore des commentaires négatifs sur son apparence (55%).

Les deux tiers de l’échantillon ont également admis choisir leurs vêtements davantage en fonction de l’esthétique que du confort réel. En bref, l’apparence physique a encore une influence significative sur les femmes et cela se produit parce que, selon l’hypothèse des conclusions de l’enquête, le corps féminin n’est pas seulement une question intime et privée de l’individu, mais il comporte toujours inévitablement une dimension publique qui déforme la perception personnelle de son corps, obligeant chaque femme à faire face à un regard extérieur, souvent sévère.

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