LEcholestérol plus c’est bas, mieux c’est. Pourtant, pour ceux qui souffrent d’hypercholestérolémie, les vacances que nous venons de quitter peuvent constituer un danger. En fait, à Noël, le cholestérol peut augmenter considérablement, jusqu’à un cinquième. On l’a prouvé étude menée parUniversité de Copenhague et publié dans le magazine Athérosclérose, qui a impliqué environ 25 000 Danois. Le résultat? Après les vacances, le cholestérol ça augmente de 20% pour 9 personnes sur 10. Alors que faire? Nous avons demandé aux experts de SIC, Société Italienne de Cardiologie.
Cholestérol : comment les vacances l’affectent
«L’étude danoise montre que Les niveaux de cholestérol sont affectés par les aliments gras que nous consommons pendant les vacances de Noël, des restes que nous mangeons les jours suivants et des dîners et déjeuners du Nouvel An et de l’Epiphanie », explique le Professeur Ciro Indolfi, ancien président du SIC et professeur de cardiologie à laUniversité « Magna Grecia » de Catanzaro. Quiconque ne l’a pas prévu ferait mieux d’agir. « Si nous n’y prenons pas garde, ces crises de boulimie consécutives pourraient se produire avoir un impact sur votre santé et augmenter le risque de maladie cardiaque. Pour cette raison, adopter des mesures pour contrôler votre taux de cholestérol pourrait vous aider à mieux contrôler votre santé cardiovasculaire », poursuit l’expert.
Attention aux LDL
« Le Le cholestérol LDL est une substance produite par le foie et présent dans le sang. Il faut, entre autres, pour former les parois cellulaires et fournir de l’énergie aux muscles. Cependant, en s’accumulant dans les artères, il peut déclencher des réactions inflammatoires qui conduisent à la formation de plaques d’athérosclérose qui peuvent alors obstruer les vaisseaux coronaires et cérébraux, provoquant des événements cardiovasculaires sérieux. Aujourd’hui, nous savons que le LDL est la valeur la plus importante à contrôler, et plus elle est basse, mieux c’est. Si elle est déjà présente dans les valeurs limites, même une légère augmentation peut influencer le risque de développer une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral », souligne le Professeur Pasquale Perrone FilardiPrésident du SIC et directeur de l’École de Spécialisation en Maladies du Système Cardiovasculaire deUniversité Federico II de Naples.
Cholestérol : de nouvelles thérapies
L’enjeu santé consiste à accroître l’observance thérapeutique avec médicaments à prendre à des intervalles de plus en plus longs, efficace et sûr. Une question cruciale si l’on considère que jusqu’à 50 % des patients abandonnent le traitement avec des statines un an après la prescription. Par ailleurs, la grande majorité des Les Italiens de plus de 50 ans présentent des valeurs bien supérieures à celles recommandées. Celles-ci sont responsables d’environ 50 000 décès par an, les dépenses de santé atteignant 16 milliards en coûts directs et indirects. Une perspective d’amélioration vient de nouveau médicament à ARNm, disponible en Italie depuis un peu plus d’un an, grâce aux premières données d’efficacité enregistrées par Cholinet. Il s’agit d’une étude multicentrique italienne, la première et la plus importante jamais réalisée sur la sécurité et l’efficacité des Inclisiranla nouvelle molécule capable de « désactiver » l’ARNm qui transporte des informations utiles à Protéine PCSK9impliqué dans le transport et la destruction des récepteurs captant le cholestérol.
L’étude italienne
L’enquête menée en 30 centres italiens par le groupe de recherche dirigé par le professeur Pasquale Perrone Filardi, impliqué 311 patients suivis en clinique externe pendant un an. Ils ont reçu la première dose du nouveau médicament en plus du traitement oral standard. «Les patients inscrits, au moment de la première administration, avaient des valeurs de cholestérol LDL en moyenne 112 mg/dl et ils ont réalisé 50 mg/dl au premier contrôle à 3 mois. Ils présentent donc un réduction moyenne du taux de cholestérol de 55 % qui est resté stable jusqu’à la dernière observation à 10 mois, avec un enregistrer une adhésion à 100 % au traitement. Cela peut s’expliquer par le faible nombre d’effets secondaires par rapport aux statines et par un mode d’administration moins exigeant, avec deux injections sous-cutanées par an au lieu d’un comprimé par jour », conclut le professeur Perrone Filardi.
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