Après sa condamnation, Desi Bouterse consultera le gouvernement surinamien au sujet d’un « atterrissage en douceur », a-t-il déclaré jeudi à une radio locale. L’ancien président a été condamné la semaine dernière à vingt ans de prison par la Cour suprême.
Bouterse est toujours en liberté après sa condamnation pour son rôle dans les meurtres de décembre 1982. Selon l’ancien chef de l’armée, le gouvernement surinamais lui a proposé « un atterrissage en douceur ». On ne savait pas exactement ce que cela impliquait.
Le gouvernement surinamais ne peut pas mener de « négociations » sur la décision du juge indépendant, a déclaré jeudi soir le président Chan Santokhi. Le gouvernement ne devrait pas non plus ignorer cette décision. « Le verdict est tombé », peut-on lire dans un communiqué du cabinet. Le ministère public est responsable de sa mise en œuvre.
La Cour suprême a condamné mercredi dernier l’ancien président Bouterse à une peine de vingt ans de prison pour son rôle dans les meurtres de décembre 1982. Le ministère public n’a pas immédiatement arrêté Bouterse.
Le lendemain, le ministère public a suspendu la peine de prison pour huit jours, après que l’avocat de Bouterse a annoncé qu’il souhaitait présenter une demande de grâce.
Bouterse n’a pas encore soumis de demande formelle de grâce au président Santokhi, a-t-il déclaré dans un entretien à la radio. LIM FM. Son avocat travaillerait toujours là-dessus. Bouterse a déclaré à la radio qu’il ne pensait pas qu’il était approprié de faire des déclarations à ce sujet alors que des discussions sont en cours avec le gouvernement.