Plus de soixante personnes pourraient avoir été tuées dans un naufrage au large de la côte ouest de la Libye ce week-end. C’est ce que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) samedi soir. Le bateau, qui se dirigeait vers l’Europe, a été heurté par de puissantes vagues et a chaviré peu après avoir quitté la ville côtière libyenne de Zuara.

Un petit nombre de personnes à bord ont été mises en sécurité par l’OIM, l’agence des Nations Unies pour les migrations. Au total, 86 personnes se trouvaient à bord. Ces dernières années, la Libye est devenue l’un des pays de transit les plus importants pour les personnes fuyant l’Afrique et le Moyen-Orient et souhaitant venir en Europe. Cela se produit dans des circonstances extrêmement dangereuses, avec des navires ou des canots pneumatiques souvent trop petits et mal équipés comme moyen de transport. Rien que cette année, selon l’OIM, au moins 2 250 personnes sont mortes sur cette route. Selon Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’OIM montrer le bilan des morts en Méditerranée, « on ne fait malheureusement pas assez pour sauver des vies en mer ».

La Méditerranée centrale est qualifiée par l’OIM de « l’une des routes migratoires les plus dangereuses au monde ». En outre, les migrants capturés par la mer tombent souvent entre les mains des milices libyennes, où ils sont soumis à de graves violations des droits humains. Cela se fait avec l’aide de Frontex, l’agence de l’Union européenne, qui transmet les coordonnées des bateaux aux autorités libyennes. En renvoyant des réfugiés vers un pays où ils risquent d’être persécutés, l’Europe viole le principe du droit international. Selon recherche menée par un consortium de journalistes européenssous lequel Le Monde et Le SpiegelFrontex a aidé au moins un millier de personnes à tomber entre les mains des milices libyennes cette année.

Lire aussi
Recherche : les migrants tombent entre les mains des milices libyennes avec l’aide européenne

Une <strong>patrouille Frontex en Méditerranée</strong>, il y a quelques années.  Frontex aurait transmis des informations sur les migrants en bateau en provenance de Libye aux milices libyennes.   » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/gnsi3I0sCrj1Ysu6Yf5r1v-K8gg=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data109087796-3c752f.jpg »/></p><p><dmt-util-bar article=

Liste de lecture







ttn-fr-33