Combien de légumes peut-on manger du potager ? Et l’environnement est-il sain pour nos enfants ? De telles questions se posent parmi les habitants de Chemours à Dordrecht. Il n’y a souvent pas de réponse claire. Trop de choses sont encore floues pour cela.
In het kort
- Omwonenden van Chemours in Dordrecht maken zich zorgen over mogelijke gezondheidseffecten van de pfas-uitstoot.
- Veel over de gevolgen voor de gezondheid is nog onduidelijk. Er lopen nog allerlei onderzoeken.
- Sommige vragen van omwonenden kunnen al wel worden beantwoord, maar lang niet allemaal.
Samenvatting gemaakt met behulp van AI.
Il y a quelques années, les habitants vivant à proximité de l’usine chimique de Dordrecht pouvaient faire analyser leur sang. La valeur pfas dans leur sang a été déterminée. Ils ont reçu les résultats par lettre.
« Je n’ai pas encore ouvert l’enveloppe », déclare une femme de Papendrecht. Craignant le résultat, elle l’a laissé fermé. Et : « Parce que je savais et sais : on ne peut rien y faire. »
Elle le raconte lors d’une soirée d’information organisée par les communes environnantes mercredi.
L’intention est que les résidents locaux puissent poser des questions. Bien entendu, celles-ci concernent souvent les risques sanitaires des nombreux PFA (substances chimiques qui ne se décomposent pas dans l’environnement ou dans l’organisme) émis par Chemours. Mais de nombreuses questions restent sans réponse. Tout n’est pas encore clair.
Chemours en pfas
- Chemours vestigde zich eind jaren vijftig met een fabriek in Dordrecht. Het bedrijf heette toen nog DuPont.
- De fabriek maakt allerlei producten waar chemische stoffen voor nodig zijn. Denk aan teflon en regenjassen, maar ook medische instrumenten.
- Bij de productie stoot Chemours pfas uit. Vooral tot de eeuwwisseling was die uitstoot hoog.
- Pfas is een verzamelnaam voor allerlei niet-afbreekbare stoffen, die slecht zijn voor het milieu en de gezondheid.
RIVM mène des recherches plus approfondies
On sait désormais que les personnes qui habitent à proximité de l’usine ne doivent pas manger les légumes du potager. Les potagers plus éloignés peuvent être consommés occasionnellement. Mais qu’en est-il des fruits et légumes issus de pépinières professionnelles ? Et le lait des vaches qui paissent dans les prairies voisines ?
Le RIVM poursuit ses recherches à ce sujet. Mais les résultats devront attendre un peu. Peu de gens peuvent effectuer ces recherches, explique Ruud Hakkeling, expert en sols au service de l’environnement. « Et cela prend beaucoup de temps et coûte très cher. »
Les experts ne peuvent encore fournir que quelques conseils et une ligne de réflexion. « Manger varié et pas toujours du même agriculteur », conseille Hakkeling.
Henk Klapwijk, docteur en sciences médicales de l’environnement, explique que les PFA peuvent contribuer à divers types de cancer et à un fonctionnement réduit du système immunitaire. Mais dans quelle mesure cela n’est pas encore clair.
Un peu plus loin, un homme de Bleskensgraaf discute avec quelqu’un du GGD. Il dit manger régulièrement des fruits et des noix de son verger. « Mon père a fait ça aussi et il est tombé gravement malade. Des problèmes de thyroïde, même si le lien n’est pas certain. Je mange de ce lopin de terre depuis des années. Mais dois-je arrêter ? Et sinon, à quelle fréquence puis-je en manger ? »
L’employé de GGD n’a pas non plus la réponse. Elle écrit la question et y revient plus tard.
Un héritage d’il y a des décennies
Ce qui rend également difficile le dossier Chemours, c’est qu’il s’agit d’un « héritage d’il y a soixante ou vingt ans », explique Hakkeling. Depuis des décennies, Chemours utilise et émet la substance PFOA.
Ces émissions élevées ont pris fin au tournant du siècle. Depuis 2012, Chemours n’utilise plus du tout de PFOA. GenX a été remplacé : moins nocif que le PFOA, mais pas inoffensif.
Mais l’arrêt du PFOA n’a pas résolu les dommages causés par des années d’émissions. Le produit chimique est partout : dans le sol, dans l’eau et oui, aussi dans le corps des riverains.
Le juge a désormais statué que Chemours est responsable des dommages environnementaux causés par les émissions de PFOA entre 1984 et 1998. Chemours connaissait les effets nocifs de la substance et n’en parlait pas suffisamment. On ne sait pas encore exactement à quoi ressemblera l’indemnisation.
Job van der Plicht is binnenlandverslaggever
Job schrijft veel over boeren in het stikstofdossier. Ook maakte hij Verscheurd door de wolf: een podcast over de terugkeer van de wolf. Lees hier meer verhalen van Job.
Jardin d’ornement au lieu de potager
La femme de Papendrecht se sent « trompée » par Chemours. « J’ai vécu toute ma vie dans la même maison, à 1 kilomètre de l’usine. Je suis en colère que Chemours ait gardé le silence sur les conséquences néfastes pendant toutes ces années. J’ai l’impression qu’ils ne sont toujours pas honnêtes. Et ce ne sera pas le cas. « Ça a pris trop de temps pour ça. »
Elle possédait un potager sur la ferme où elle habite. Elle l’a transformé en jardin d’ornement il y a un an. Il n’était plus recommandé de manger au restaurant. « C’est dommage, mais j’espère que nous recevrons ainsi moins de pfa », dit-elle.
Mais quel effet cela a-t-il exactement ? Et quel risque a-t-elle couru toutes ces années ? Cela reste flou. « C’est un très mauvais pressentiment. Nous avons créé en cinquante ans quelque chose qui ne disparaîtra jamais », conclut Hakkeling.