Aujourd’hui, la Chambre des représentants débat des résultats et de la formation des élections avec le scout Ronald Plasterk. L’attention se porte principalement sur le leader du NSC, Pieter Omtzigt. Il est soucieux de garantir les droits fondamentaux. Ils sont, estime-t-il, sous la pression du leader du PVV, Geert Wilders.
Plasterk a conseillé que PVV, VVD, NSC et BBB négocient un nouveau cabinet. Mais Omtzigt a besoin de plus de clarté. Quel est le statut du programme électoral du PVV après que Wilders ait suspendu certaines parties ? Quels points controversés ne sont plus d’actualité ?
Wilders doit d’abord donner une réponse “sans ambiguïté”, estime Omtzigt. Ce n’est qu’à ce moment-là que pourront avoir lieu les négociations sur un éventuel cabinet de ces quatre partis.
Le chef du NSC exprime très ouvertement ses préoccupations quant à la sauvegarde de la Constitution, des droits fondamentaux et de l’État de droit démocratique.
Omtzigt ne s’inquiète pas seulement de ce qui figure dans le programme électoral du PVV, comme l’interdiction des Corans et des mosquées, mais aussi de ce que Wilders dit plus loin. Il ne cite aucun exemple, mais parmi les exemples bien connus, Wilders qualifie les juges de “fous”, les journalistes de “racailles du rebord” et parle souvent de “faux parlement”.
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Omtzigt “pas prêt” à négocier avec Wilders
Pour Omtzigt, en revanche, garantir les droits fondamentaux est essentiel. Il a fait campagne avec. Le premier chapitre du programme électoral du NSC indique comment le parti souhaite protéger les droits fondamentaux des citoyens.
“Trop souvent, nous avons constaté que le gouvernement respecte strictement les lois et réglementations concernant ses citoyens, mais ne prend pas les droits fondamentaux très au sérieux”, peut-on lire.
Dans l’ensemble, l’Omtzigt “n’est pas prête à entamer des négociations avec le PVV sur un gouvernement majoritaire ou minoritaire”, indique le rapport final de Plasterk.
L’explorateur recommande donc une étape intermédiaire dans laquelle le PVV et le NSC doivent trouver un accord sur “une ligne de base commune pour garantir la Constitution, les droits fondamentaux et l’État de droit démocratique”.
Omtzigt sort du feu des marrons chauds pour VVD et BBB
Ces dernières semaines et dans le débat d’aujourd’hui, l’attention s’est donc principalement portée sur Omtzigt. Il retire ainsi les marrons chauds du feu pour Dilan Yesilgöz (VVD) et Caroline van der Plas (BBB). Les deux dirigeants des partis ne veulent pas non plus compromettre les droits fondamentaux, mais ne s’y opposent pas en principe.
Van der Plas l’a exprimé ainsi la semaine dernière : “Il faut donner à Wilders une chance de dire ce qu’il veut sur ces points. Parce que je ne dis pas : de bonnes idées, Geert.”
Yesilgöz a déclaré qu’elle partageait les mêmes préoccupations qu’Omtzigt et a qualifié la protection des valeurs de l’État de droit de “principe fondamental”. Elle l’a déjà déclaré lors de sa première conversation avec Plasterk. Mais Yesilgöz lui-même n’en parle pas. La dirigeante du VVD a clairement indiqué dès le début qu’elle souhaitait s’asseoir avec les quatre partis de coalition prévus pour conclure des accords avec le PVV sur la base d’un rôle tolérant.
Van der Plas et Yesilgöz semblent aborder les préoccupations concernant l’État de droit principalement d’une manière pratique. En tout cas, ce ne sont pas des obstacles fondamentaux pour rejoindre Wilders.
L’opposition aiguise les couteaux
On a beaucoup parlé de ces quatre partis depuis les élections. D’autres chefs de parti peuvent désormais, pour la première fois, se faire entendre dans le débat. Dans tous les cas, ce seront les partis qui auront exclu par avance le PVV comme partenaire de coalition (GL-PvdA, D66, SP, CDA, PvdD, CU, Volt et DENK).
Le chef du CDA, Henri Bontenbal, a contribué BNR déjà une longueur d’avance. “On peut aussi détruire un Etat de droit démocratique avec des mots, c’est généralement par là que ça commence”, a-t-il déclaré mardi à la radio.
Le leader du GL-PvdA, Frans Timmermans, aiguise également les couteaux. “Et maintenant, nous allons passer un mois et demi à négocier sur la question de savoir si nous pouvons garantir la Constitution, les droits fondamentaux et l’État de droit démocratique aux Pays-Bas ?”, a-t-il écrit. X. “Qui aurait cru cela possible.”