Panzani (Valsoia) : l’interdiction du sondage de la viande nuit aux entreprises italiennes


«Changer le nom des produits représente un préjudice pour les consommateurs et pour l’ensemble du secteur. En outre, il n’est pas exclu que les marques étrangères soient exemptées de cette obligation, avec le paradoxe d’une pénalisation des entreprises italiennes par rapport à leurs concurrents européens et internationaux : la conséquence pourrait être une poussée pour évaluer le déplacement de la production à travers la frontière aujourd’hui en Italie, même si nous sommes convaincus que la Commission européenne saura convaincre le Parlement italien de revoir les règles”.

Andrea Panzani, PDG et directeur général de Valsoia, accepte pour la première fois de commenter l’interdiction du sondage de la viande appliquée aux légumes transformés, introduite en Italie avec la loi sur la viande cultivée. Une fois les projecteurs éteints sur la bagarre politique, la règle qui interdit la production et le commerce de viande synthétique risque de se transformer en une épine dans le pied pour les grands acteurs du marché comme Valsoia, Findus et tous les producteurs d’alternatives végétales, appelé à revoir les noms qui rappellent des termes empruntés au monde de la viande, du poisson et de la charcuterie.

Loi suspendue jusqu’au 4 mars dans l’attente de l’UE

Publiée au Journal le 1er décembre, elle entrera en vigueur le 16 décembre, mais est suspendue jusqu’au 4 mars au moins, en raison de la notification à la Commission européenne, qui dispose de trois mois pour exprimer son avis (plus trois mois supplémentaires éventuels). ). Lorsqu’elles deviendraient opérationnelles, les nouvelles dispositions n’auraient pas d’impact sur le commerce de la viande synthétique – dont la libéralisation n’a jamais été autorisée par l’Autorité de sécurité des aliments – mais auraient des effets perturbateurs sur un secteur en croissance rapide, qui représente une valeur marchande de 680 millions.

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Burger de légumes et autres noms interdits

La “liste noire” des noms interdits sera publiée d’ici le 16 février et il est facile de prédire que le restylage que les entreprises devront opérer pour se débarrasser de termes tels que “burger végétal” ou “galette de pois chiches”, plutôt que ” soya burger », sera massif et concernera différents domaines : du packaging, au marketing, en passant par le positionnement en rayon. Sans parler de l’effet déstabilisateur sur les consommateurs.



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