Les services secrets ukrainiens ont éliminé l’ancien parlementaire ukrainien Ilya Kivoe à Moscou. C’est ce qu’a rapporté la chaîne publique ukrainienne. L’homme soutenait l’invasion russe de son pays et était recherché au niveau international à la demande de la justice ukrainienne. Il a été abbatu.

La liquidation a été réalisée au cours d’une opération spéciale, ont confirmé les renseignements militaires ukrainiens. Kivoe est qualifié de « traître, transfuge et propagandiste ».

Les services d’urgence ont déclaré à l’agence de presse russe RIA Novosti que le corps de Kivoe avait été retrouvé dans le village de Suponevo, district d’Odintsovo, près de Moscou.

Flatterie

« Le sort d’Ilya Kivu attend tout traître de l’Ukraine », a déclaré ensuite le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Andri Yusov. « Comme quiconque tente de s’attirer les faveurs du régime Poutine. » Il a également mentionné que « la justice prend différentes formes ».

Kivoe était membre du parti pro-russe et eurosceptique « Plateforme d’opposition – Pour la vie » en Ukraine. Bien que le parti ait explicitement condamné l’invasion russe, celle-ci a néanmoins été interdite par la justice ukrainienne.

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Kivoe lui-même n’a pas condamné l’invasion. Le jour du raid, il a déclaré à la télévision d’État russe que l’Ukraine avait été « asservie et mise à genoux » par l’Occident, qu’elle était imprégnée des idées nazies et que le pays n’avait « pas d’avenir ». Il a déclaré que le peuple ukrainien avait besoin de « libération ».

Le Parlement ukrainien l’a déchu de ses pouvoirs et la justice l’a poursuivi pour trahison, appel à la guerre, utilisation des symboles du régime communiste et incitation au renversement de l’ordre constitutionnel.

Poutine

Il a été condamné à quatorze ans de prison et à la confiscation de tous ses biens. Kivoe a ensuite écrit une lettre ouverte au président russe Vladimir Poutine pour lui demander de lui accorder l’asile politique et la citoyenneté russe.

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