Critique : Harpe :: ALBION


L’ex-chanteur de Midlae vit son fétichisme anglais en nous transportant dans les paysages brumeux britanniques avec du folk noir.

Il y a dix ans, Tim Smith a quitté l’ensemble folk-rock Midlake en raison de différences musicales, et depuis, ils se débrouillent plutôt bien sans leur chanteur et auteur-compositeur. Smith, quant à lui, travaille sur son projet solo Harp avec sa femme Kathi chez lui en Caroline du Nord. Maintenant, la sortie de son premier album ALBION arrive enfin, qui n’est pas si loin du son de son ex- groupe.

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Logique, car la fièvre douloureuse et aiguë de la voix de Smith était déjà la marque de fabrique de Midlake, mais il a filtré les éléments rock de l’ancien groupe au profit d’un folk noir doux avec une anglais sublime. Exactement : le Texan d’origine est tombé amoureux du ciel gris de la Grande-Bretagne ; il est obsédé par les vieux villages, châteaux et églises de la campagne britannique.

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Sur ALBION – un ancien nom de la Grande-Bretagne d’ailleurs – vous êtes immédiatement transporté dans les paysages arides des romans des sœurs Brontë. Des synthétiseurs au son de tristes cornes de brume laissent nos yeux voyager le long des prairies brumeuses de la région des Lacs ; pour la chanson « Daughters Of Albion », Smith s’est inspiré du poète britannique William Blake. Tout cela est toujours fortement animé par la nostalgie ; lorsqu’on l’écoute, on est emporté par ce sentiment nostalgique d’une époque révolue. Un album comme une pile de photos décolorées des landes britanniques.

Auteur : Michael Prenner



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