Le PSV a réalisé peut-être le revirement le plus spectaculaire de son histoire contre Séville. Les stars du PSV Willy et René van de Kerkhof sont très satisfaits de la performance de leur club, qui s’est déjà assuré une place en huitièmes de finale de la Ligue des champions grâce à sa victoire 2-3. Ils parlent du match de l’année où beaucoup de choses se sont mal passées dès la première heure. À tel point que René avait déjà été envoyé vers un autre match. « Jusqu’à ce que ma femme crie qu’il était 1-2. »

Jusqu’au carton rouge d’Ocampos de Séville, les choses allaient très mal au PSV. « A 2-0, ils se reposaient apparemment encore après la pause », grogne Willy dans le podcast Willy et René d’Omroep Brabant. « Les défenseurs centraux sont les uns à côté des autres alors qu’on m’a toujours appris qu’il fallait en placer un devant et un derrière et Benitez était en retard dans son but. »

Willy a continué à regarder pendant que son frère René est allé voir Manchester United. « Je pensais que ce serait 4-0 », déclare René. Willy pense que son frère n’est qu’un partisan des beaux jours. « Il ne regarde que quand le PSV gagne. »

En conséquence, René n’a pas vu qu’Ocampos recevait un carton rouge, ce qui a amorcé le retournement du match. « À quel point peux-tu être stupide ? » se demande Willy. « Et cela à ce niveau. Et puis Saibari a marqué un petit bijou. » La femme de René avait continué à regarder le PSV. « Elle a crié : ‘But !' », raconte René. « Je dis : 3-0 ? Non, 1-2. Puis j’ai zappé à nouveau. Oui, j’ai vu le PSV comme on aime le voir. »

Le remplaçant Vertessen a joué un rôle important à cet égard. « On voit que sa vitesse est une arme formidable », explique René. « Nous en avions un comme ça au PSV », dit-il avec toute son impudeur. Grâce à la bonne prestation du jeune Belge, les frères ne s’inquiètent pas trop des blessures de Lang et Lozano, forfaits contre Séville. René voit également une autre solution pour le match contre Feyenoord. « Vous pouvez aussi jouer avec Van Aanholt et Dest devient alors une sorte de faux ailier gauche. »

Demande

Le PSV a désormais remporté deux matchs difficiles à l’extérieur d’affilée après que son adversaire se soit retrouvé avec un homme de moins. « Cela n’aurait probablement pas fonctionné sans ce carton rouge », pense Willy. « Mais on voit aussi souvent que les équipes ne savent pas quoi faire avec un homme restant et le PSV s’en sort encore une fois très bien. » René ajoute : « C’est beaucoup plus facile de jouer contre dix. Peut-être que Feyenoord veut aussi nous jouer à dix dimanche. Nous pouvons faire une demande, n’est-ce pas ? »

Les frères spéculent beaucoup dans le podcast sur qui serait l’adversaire idéal du PSV en huitième de finale. Bien entendu, ils anticipent également en détail le match de haut niveau contre Feyenoord. Willy est là à De Kuip et René est de retour devant la télévision. Et que se passera-t-il si Feyenoord mène 2-0 ? « Alors je continuerai à regarder. Il n’y a pas d’autre match. »



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