Projets des investisseurs du DFL – contradiction de Fribourg


En date du : 25 novembre 2023, 22 h 26

Les clubs du DFL voteront le 11 décembre sur l’opportunité de faire appel à un investisseur. Le DFL ne devrait pas compter sur le soutien du SC Fribourg.

Dans une lettre adressée aux membres du club et parvenue à Sportschau, le SC Fribourg a déclaré avoir pris note du modèle révisé par la Ligue allemande de football. Cela mène à “une évaluation modifiée du SC Fribourg”.

Lorsque le DFL a fait son premier pas en mai, le SC Fribourg faisait partie des partisans de l’implication des investisseurs. Mais à cette époque, la majorité nécessaire des deux tiers n’avait pas été obtenue. Le nouveau modèle prévoit un montant nettement inférieur pour qu’un investisseur puisse s’impliquer. Ainsi, cette fois-ci, un financier devrait apporter entre 800 millions et un milliard d’euros au lieu de deux milliards comme le prévoyait le modèle initial.

Tim Brockmeier, Sportschau, 14 novembre 2023 20h56

On en trouve trop peu à Fribourg. Le club a écrit : “Si des investissements peuvent être réalisés par nous-mêmes, cela est toujours préférable à l’intervention d’un tiers. Nous défendrons systématiquement cette position.” Cette attitude est tout à fait dans l’esprit de nombreux supporters fribourgeois. Lorsque le SCF a joué 1-1 contre le SV Darmstadt en Bundesliga dans son propre stade samedi 25 novembre 23, une grande banderole était accrochée dans le bloc des supporters. Ça disait: “Il reste : non aux investisseurs.”

À la mi-novembre, le présidium et le conseil de surveillance du DFL ont décidé à la majorité qu’une nouvelle version de l’accord d’investisseur serait discutée lors de l’assemblée générale des 36 clubs de Bundesliga et de 2e Bundesliga le 11 décembre. « partenariat marketing stratégique » est coordonné.

Espoir d’un milliard d’euros

La version allégée, sur laquelle les clubs se prononceront en décembre, a une durée de 20 ans. Il ne devrait pas y avoir de vente permanente d’actions. L’émission sportive l’a appris des cercles des clubs. Selon les informations de Sportschau, la contrepartie attendue du LDF, comprise entre 800 millions et un milliard d’euros, ne serait pas versée d’un seul coup, mais par tranches.

Environ 60 pour cent des revenus de ce nouveau contrat seraient destinés à des projets communs de numérisation et non plus aux activités quotidiennes des clubs, comme l’avait prévu la première version du plan. Environ 30 pour cent sont désormais prévus pour compenser les paiements dus à l’investisseur après l’achèvement pendant au moins cinq ans. Sinon, les clubs manqueraient dans un premier temps de cet argent.

Les dix pour cent restants sont destinés à remplir une cagnotte avec laquelle le DFL souhaite promouvoir des activités étrangères telles que des matchs amicaux entre clubs afin d’augmenter les revenus étrangers auparavant relativement faibles.

La première tentative a également échoué en raison du droit de veto de l’investisseur.

Lors de la dernière tentative, le 24 mai, la majorité nécessaire des deux tiers n’a pas été trouvée parmi les 36 clubs. A cette époque, 20 clubs avaient voté pour, onze contre et cinq se sont abstenus. C’était une entreprise avec une part des bénéfices de 12,5 pour cent, également sur 20 ans. Un investisseur devrait débourser jusqu’à deux milliards d’euros pour cela.

La ligue était divisée sur la question des investisseurs, notamment parce que seulement un tiers de l’argent devait être consacré à des projets bénéficiant à la communauté. Une grande partie serait allée directement aux clubs, mais pas à parts égales. Le Bayern, par exemple, aurait reçu un multiple de ce qu’aurait reçu Holstein Kiel, par exemple. Certains clubs ont contesté cette situation, tout comme le droit de veto de l’investisseur sur certaines décisions, révélé par Sportschau.



ttn-fr-9