Le gouvernement provincial de Drenthe ne voit actuellement aucun problème avec la cigogne. Cela ressort clairement des réponses aux questions écrites du BoerBurgerBeweging (BBB).

Le groupe BBB au Parlement de Drenthe s’inquiète de l’impact de l’oiseau migrateur aux longues pattes. Outre le Reestdal, un lieu de nidification populaire, le parti souhaite savoir si la population augmente également ailleurs dans la province.

L’augmentation du nombre de cigognes peut avoir un impact négatif sur la biodiversité, écrit le BBB. Le parti rural craint que les oiseaux des prés, les lièvres et les mulots ne succombent à la voracité de l’oiseau. Sa création pourrait également être un prélude à la désignation de davantage de zones Natura 2000. La coalition, dont fait partie BBB, n’y est pas favorable.

La commune de De Wolden a récemment lancé une initiative de recherche sur les cigognes dans le Reestdal. Cela devrait montrer si la biodiversité sera en danger si l’avancée des cigognes se poursuit. Des discussions ont été entamées avec la province, les municipalités locales et d’autres organisations (naturelles). Le BBB préconise de mener également cette recherche dans le reste de la province.

Le gouvernement provincial écrit que de plus grands troupeaux de cigognes sont observés dans le nord et le nord-est de la Drenthe, mais cela ne justifie pas l’octroi d’un statut de protection à ces zones. De plus, l’affirmation selon laquelle les oiseaux des prés et d’autres animaux constituent un repas rapide pour les cigognes est discutable, répond l’Exécutif provincial.

« Les proies plus grosses, comme les poussins d’oiseaux des prés ou les jeunes lièvres, sont des proies opportunistes, selon les régions. À notre connaissance, la cigogne ne chasse pas spécifiquement pour cela. Nous ne voyons actuellement aucun problème avec la cigogne. » Les mesures visant à réduire le nombre de cigognes ou à lutter contre les nuisances perçues sont exclues, comme le montre la réponse.



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