Refuser un alcootest après un accident, sanctions et conséquences

Le refus de se soumettre à un alcootest, à la demande de la police, est comparable au délit de conduite en état d’ébriété dans sa connotation la plus grave.

Alessio Macaluso

@
alessiomacaluso

-Milan

Refuser de passer un alcootest après un accident de la route est un délit. Ceci est établi par le Code de la route au sein du titre V, la partie qui réglemente les soi-disant « règles de conduite » des usagers de la route. Le sujet est largement traité en détail de l’article 186 du CDS.

EN CAS D’ACCIDENT

L’invitation à se faire tester vérifier l’état d’ébriété ou non, suite à un accident de la route, est obligatoire sur demande de la police. On parle de « demande » car la responsabilité de réaliser le test passe de la police à l’établissement de santé qui organise les tests. soins médicaux à la personne impliquée dans l’accident. La structure elle-même fournira ensuite aux policiers ou aux carabiniers le résultat final des analyses réalisées.

le refus comme état d’ébriété

Le non-respect de la demande d’alcootest constitue un délit au même titre que le conduire en état d’ébriété. Dans ce cas, la sanction la plus sévère parmi celles prévues par l’article 186 du Code de la route sera appliquée. En résumé, il faut dire que la loi punit avec des mesures de sévérité croissante et proportionnelles à la sévérité. quantité d’alcool détectée lors de l’alcootest. On commence par une sanction administrative, dans le cas où une présence est reconnue entre 0,5 et 0,8 grammes d’alcool par litre de sang. Passer à une amende plus élevée, plus des sanctions supplémentaires, en cas de taux détecté entre 0,8 et 1,5 grammes. Jusqu’aux conséquences les plus graves si un résultat apparaît supérieur à 1,5 grammes d’alcool par litre de sang. Et c’est ce dernier cas qui s’applique en cas de refus de l’alcootest.

les conséquences

En détail, opposition aux alcootests est passible d’une amende de 1 500 à 6 000 euros. A cela s’ajoutent des sanctions supplémentaires comme la suspension du permis de conduire. 1 à 2 ans. De plus, si le véhicule n’appartient pas à la personne sanctionnée, la suspension du permis double. Il y a aussi le confiscation de la voiture avec lequel le crime a été commis, sauf dans les cas où le véhicule est immatriculé au nom d’une personne étrangère à l’incident.







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