Critique : Take That :: « This Life » – Bien vieilli


Crosby, Stills & Nash, Eagles, Hall & Oates, Wings, Supertramp, Elton John : 33 ans après la création de l’ancien boys band Take That, que Gary Barlow veut absolument (et à juste titre !) comprendre comme une « harmonie vocale » group», Voilà donc les références inspirantes de leur neuvième disque studio. À l’exception du single « Windows », qui a en fait une véritable ambiance CSN, c’est un peu exagéré. Ce qui est remarquable, cependant, c’est à quel point Take That a non seulement vieilli, mais a également continuellement mûri musicalement.

Il s’agit bien plus que de la simple conquête de playlists et de la compatibilité des stades.

Leur fondation à l’épreuve des tempêtes se compose à la fois de fans nostalgiques et d’une composition de chansons toujours solide. Et cela ne vient pas seulement de Gary Barlow, comme on pourrait s’y attendre, qui a déjà reçu six fois le prestigieux prix du compositeur anglais Ivor Novello Award. Howard Donald et surtout Mark Owen (particulièrement sympa : « The Champion » et « Time And Time Again ») se révèlent également d’habiles architectes de chansons, même si une aide extérieure a été jugée nécessaire ici et là.

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L’auteur-compositeur principal fait toujours le chant principal. Cela témoigne de la qualité musicale de Take That que vous puissiez généreusement ignorer des lignes comme « Tu es la raison pour laquelle je m’accroche/Tu es mon numéro un ». « This Life » raconte les défis et les pièges de la vie, contre lesquels on n’est pas à l’abri, même avec six albums numéro un au Royaume-Uni. Un mantra empathique d’encouragement en tonalité mineure ouvre la série de chansons : « Alors gardez la tête haute/Vos ailes grandes/Trouvez le feu/Cela maintient votre âme en vie. »

Le fait que Take That ait choisi un morceau d’ouverture qui n’est pas du tout compatible avec la radio montre qu’il s’agit bien plus que de simplement conquérir les playlists et la compatibilité des stades. La voix de tête est nourrie et soignée dans la vieille tradition Take That, les mélodies sont douces comme un lapin Angora. « Days I Hate Myself » surprend avec un flair indie qui n’est pas sans rappeler les débuts de la carrière solo d’un certain ex-membre. Prends ça, Robbie !

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