De la moisissure, des déchets partout et des fenêtres pleines de mouches : vivre dans l’ancien complexe pour personnes âgées de l’Olmenhof à Amstelveen n’est pas vraiment un rêve. Pourtant, les résidents actuels font campagne pour rester. « Au moins, j’ai ma propre place ici. »

Les débutants sans abri à Amstelveen vivent dans une cabane, mais se battent toujours pour rester – NH News

Hier après-midi, dans une pièce du troisième étage de l’immeuble, des habitants ont peint une banderole avec des lettres colorées : « Ne faites pas de nous des sans-abri », dit-on. Plusieurs lampes de la pièce ne fonctionnent plus. Une habitante de passage s’arrête pour regarder : « Bon travail », crie-t-elle à ses colocataires. Son plafond est plein de moisissure.

C’est l’un des nombreux problèmes auxquels sont confrontés les habitants d’Olmenhof. De plus, chaque couloir est rempli de meubles abandonnés, la cage d’escalier est pleine de verre, etc. Le directeur de « Plaza Resident Services », l’ancien propriétaire controversé de Camelot, répond à peine lorsque les résidents appellent pour des demandes ou des plaintes.

« Quand je suis arrivé ici il y a dix ans, je ne m’attendais pas à ce que la crise du logement devienne aussi incontrôlable »

Résidente Laetitia Roling (36)

On pourrait donc penser qu’ils préféreraient s’enfuir en criant, mais les habitants de l’Olmenhof ont pris des mesures hier pour pouvoir continuer à vivre dans le bâtiment. Ils ont des contrats de location temporaires conformément à la loi sur les postes vacants et ceux-ci expirent en avril de l’année prochaine. Les débutants qui vivent à l’Olmenhof et qui sont coincés sur le marché du logement ont toujours su que la loi sur l’inoccupation autorise la location temporaire d’un immeuble vide pour une durée maximale de dix ans. Ce mandat expire en 2024, ils doivent donc partir.

« Nous avons toujours su que nous devions partir, mais quand je suis arrivé ici il y a dix ans, je ne m’attendais pas à ce que la crise du logement devienne aussi incontrôlable et que je ne sois pas en mesure de trouver un logement abordable dans ce délai », « , raconte Laetitia Roling, 36 ans, à NH. « Mais nous avions aussi l’impression que nous devions partir parce que le bâtiment serait en réalité démoli ou rénové », ajoute Josefien de Bie, 25 ans.

Pas encore de plan

Mais le boulet de démolition n’est pas encore tout à fait prêt. Le propriétaire Woonzorg Nederland souhaite transformer à nouveau l’Olmenhof en un complexe pour personnes âgées. Un plan en ce sens en est encore à ses balbutiements. La municipalité d’Amstelveen étudie actuellement la possibilité d’héberger des réfugiés ukrainiens dans le bâtiment pendant la période où le bâtiment est vacant, mais les résidents actuels ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas autorisés à y rester.

« Ce bâtiment restera vide pendant que nous cherchons un logement. C’est comme s’ils étaient aveugles à la situation », déclare Philip de Vogel, 27 ans. Il a vécu à Amstelveen toute sa vie et aimerait continuer à vivre dans la municipalité afin de pouvoir prodiguer des soins informels à ses parents. Bien sûr depuis chez vous. « Parce que je me suis enfui en criant », rit-il.

Contrat de location fixe

« La prise en charge résidentielle peut simplement donner à ces jeunes un contrat de location permanent », explique la députée SP Sandra Beckerman.

À plus long terme, le parti espère que la loi sur les postes vacants sera supprimée. « Parce que cela permet toujours d’expulser les gens de leur logement après un contrat temporaire et nous pensons que le droit à un contrat de location permanent devrait être le point de départ. Qu’on ne peut pas rendre les gens sans abri. »

Amstelveen est selon agence de recherche Atlas actuellement la commune avec la pression résidentielle la plus élevée aux Pays-Bas. Le nombre de logements demandés y est environ 50 pour cent supérieur à l’offre disponible. En 2022 tu étais dans la moyenne 19 ans sur liste d’attente avant d’être éligible au logement social.

Mais comme les Pays-Bas se rendent aux urnes aujourd’hui et doivent ensuite attendre la formation du gouvernement, Beckerman se rend compte que son appel en faveur des habitants d’Olmenhof arrive trop tard.

C’est pourquoi hier, elle s’est agenouillée pour peindre des banderoles de résidents appelant Woonzorg Nederland à proposer des contrats de location permanents afin que les résidents puissent rester plus longtemps. « Pour nous, le plus important, c’est de ne pas se retrouver à la rue », estime Laetitia.

« Un ami a peut-être encore un box de stockage dans lequel vivre »

Résident Josefien de Bie (25)

Car c’est la réalité pour de nombreux locataires. « Je pourrai peut-être retourner chez mon père, mais il vendra bientôt sa maison. Ensuite, je pense que je pourrai emménager dans le grenier d’un ami. » Josefien espère également l’aide d’un ami. « Je pense qu’il a encore un débarras. » Philippe va vraiment devoir retourner chez ses parents.

Réponse de Woonzorg Nederland

Le propriétaire du bâtiment Woonzorg Nederland informe NH que « il a toujours été prévu de commencer immédiatement la démolition et la construction d’un lieu de soins (pour personnes âgées) à l’épreuve du temps après l’expiration de la loi sur les postes vacants ». « Malgré nos efforts, le processus de planification du réaménagement a malheureusement été retardé. »

L’organisation ne connaît pas clairement la raison de ce retard, mais elle précise qu’elle dépend également d’autres parties, comme la municipalité d’Amstelveen. Selon Woonzorg, la démolition devrait commencer dans deux ans, mais l’organisation fait un commentaire : « La durée dépend également des éventuelles objections et appels. Cela peut retarder considérablement un nouveau projet de construction. »

Proposer un contrat de location permanent n’est pas une option pour l’organisation. « L’Olmenhof est en cours de démolition et est destiné à un centre de soins. De plus, les maisons indépendantes de Woonzorg Nederland sont spécialement destinées aux personnes âgées, qui aux Pays-Bas sont à partir de 55 ans, et ces
sont attribués via le système de distribution des logements. Woonzorg Nederland n’a aucune influence là-dessus. » Selon l’organisation, le séjour des réfugiés ukrainiens à l’Olmenhof n’est pas encore assuré.

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