Top secret. La nouvelle de l’inscription d’Alessandro Florenzi sur le registre des suspects n’a pas surpris le parquet fédéral, mais pour le moment, toutes les activités d’enquête sont concentrées entre les mains des procureurs. D’autre part, la collaboration entre les magistrats turinois et le procureur fédéral Giuseppe Chinè dans cette enquête dure depuis un certain temps et il y a déjà eu plusieurs réunions et échanges d’informations tant sur l’affaire Nicolò Fagioli que sur celle impliquant Sandro. Tonali. Bref, le procureur fédéral était conscient de l’existence d’une « façade » Florenzi mais, bien entendu, les investigations judiciaires ordinaires doivent primer.
scénarios
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Il est donc décidément compliqué d’imaginer dans quel scénario pourrait se situer le cas de Florenzi. D’emblée, il faut toujours préciser que du point de vue de la réglementation sportive, le problème n’est pas celui d’avoir joué sur des plateformes illégales, mais la possibilité que le footballeur ait parié sur des événements sportifs organisés par l’UEFA, la FIFA et la FIGC. Autrement dit, à propos du football. C’est là que naît la responsabilité qui pourrait conduire à une disqualification de trois ans, une possibilité qui ne s’est pas concrétisée pour Fagioli et Tonali suite au choix des deux de négocier en acceptant l’interdiction de 7 mois (plus 5 de prescriptions alternatives, voir (avec 8 mois d’autres prescriptions) pour le milieu de terrain de Newcastle. Qui a reçu une sanction plus élevée pour avoir admis des jeux illégaux même dans les équipes pour lesquelles il a joué, Brescia et Milan. Mais toujours gagnant, donc sans franchir la frontière de l’offensive sportive. Le fait que Florenzi fasse l’objet d’une enquête pour l’article 4, “exercice illégal de paris”, et non pour la “fraude sportive” de l’article 1 de la loi 401, suggère que la situation est la même que celle de Fagioli et Tonali et n’est plus grave. .
zaniolo
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Un cas « à la Zaniolo » serait différent. Le footballeur d’Aston Villa a admis avoir joué illégalement mais a juré qu’il n’avait jamais parié sur le football. Une circonstance qui n’aurait pas été remise en cause par les éléments d’enquête recueillis jusqu’à présent : c’est pourquoi le parquet fédéral n’a pas ouvert de dossier. Il est difficile de faire des pronostics, mais au moins à en juger par ce que nous avons vu ces dernières semaines, sur le plan sportif, l’affaire pourrait ne pas prendre trop de temps.