Le choc direct est une wild card pour Inzaghi : s’il gagne, ce sera une véritable évasion. Calhanoglu peut le résoudre en donnant un coup de pied de l’extérieur, les rafales de Rabiot seront importantes pour inverser l’action et frapper
Si le derby italien se jouait sur des jeux vidéo, comme c’est la mode actuellement, le résultat serait clair : 2-0 pour l’Inter. Grâce à un effectif plus nombreux et qualitatif que celui de la Juventus. Simone Inzaghi peut compter sur deux titulaires par poste, presque tous interchangeables. Massimiliano Allegri non, aussi parce que l’équipe a été construite pour affronter une saison sans engagements européens. Mais dans douze jours – le 26 novembre – ce sera un vrai match à l’Allianz Stadium, et non un match virtuel. Et on jouera sur les détails. À commencer par les corners et les coups francs latéraux, points forts de la Juventus et de l’Inter. Max et Simone font souvent compter les centimètres, la force et le timing de leurs sauteurs respectifs dans les zones opposées. Il suffit de penser au dernier succès de la Dame contre Cagliari : encorné par Bremer et déviation de la poitrine par Rugani. Le derby italien passera par ces détails. L’Inter a à sa disposition un joker intrigant : gagner et planter le drapeau de l’Inter au stade Allianz équivaudrait à dire au revoir aux passagers restés bloqués depuis la fenêtre du Frecce Rossa au départ. Pas seulement la Juventus, mais tous les autres rivaux.