Les propriétaires de logements neufs pourraient être en mesure de facturer des loyers plus élevés dans les années à venir. Il s’agit de logements non encore construits dans le segment intermédiaire. C’est la proposition du ministre sortant du Logement, Hugo de Jonge, qui espère ainsi relancer un certain nombre de nouveaux projets de construction.
Le gouvernement souhaite que de nombreuses maisons soient construites dans les années à venir. Mais de nombreux nouveaux projets de construction ont été interrompus récemment. Les propriétaires craignent de pouvoir gagner moins en raison des précédents projets de De Jonge visant à limiter le prix maximum de location. Le ministre souhaite donc ajuster légèrement ses plans.
Concrètement, cela signifie que les promoteurs de projets qui construisent des logements pour le segment intermédiaire au cours des deux prochaines années pourraient facturer un loyer de 5 % plus élevé au cours des dix prochaines années que prévu. Le prix de location maximum sera donc de 1 235 euros pour les logements de ce segment, constitué des logements locatifs les moins chers du secteur privé.
De Jonge souhaite également adapter les règles du système de points. Dans ce système, les logements reçoivent des points : plus il y a de points, plus le loyer peut être élevé. Mais dans la proposition précédente, les propriétaires pourraient perdre des points s’ils amélioraient leurs propriétés, par exemple en les rendant plus durables. Le ministre veut éviter cela en modifiant les plans.
Il n’est pas du tout certain que cette loi soit introduite. Par exemple, le Conseil d’État doit encore émettre un avis et la Chambre des représentants et le Sénat doivent encore approuver les plans. La question est de savoir s’il y a une majorité.
Le VVD s’est désormais ouvertement opposé à cette proposition. On peut également se demander si le BBB soutient la proposition. Surtout au Sénat, où le BBB détient 16 des 75 sièges, ce parti peut faire la différence. De toute façon, il n’est plus possible que la loi entre en vigueur au début de l’année prochaine : De Jonge vise désormais le 1er juillet de l’année prochaine.
Il souhaite apporter des éclaircissements aux investisseurs le plus rapidement possible et ne veut pas parler d’impulsivité pour les investisseurs résidentiels, qui s’opposaient auparavant bruyamment à sa loi. De Jonge : “Mais l’incertitude concernant la réglementation nous dérange.”