A Hasselt, les quelque 80.000 personnes mortes dans la circulation en Belgique au cours des cinquante dernières années ont été symboliquement commémorées dimanche. L’institut de la circulation Vias et l’asbl Parents d’enfants accidentés (OVK) ont symboliquement dévoilé un tapis aux noms des victimes de la route en présence de la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics Lydia Peeters (Open Vld).
Selon Vias, notre pays a enregistré le plus grand nombre de morts sur les routes il y a exactement cinquante ans. En 1972, pas moins de 3 101 personnes sont mortes. Depuis, le nombre de tués a progressivement diminué grâce à toutes sortes de mesures telles que la vitesse maximale de 120 kilomètres à l’heure sur les autoroutes, les ceintures de sécurité et l’abaissement du seuil d’alcoolémie à 0,5 promille en 1994.
En 1984, le nombre de victimes est tombé sous la barre des 2 000 et en 2008, le nombre est tombé sous le millier. En 2019, il y avait encore 644 morts sur les routes et l’année dernière, il y avait 516 victimes, une légère augmentation après 2020 (499), une année exceptionnelle en raison de la crise corona.
« Néanmoins, au total, environ 80 000 personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation au cours des cinquante dernières années. C’est à peu près le nombre d’habitants de la ville de Hasselt », a déclaré Vias dans un communiqué de presse. « En plus de ces morts, plus de 3,4 millions ont été blessés. »
Hallucinant et dérangeant
De plus, le nombre de morts sur les routes augmenterait encore en 2022, suggèrent les derniers chiffres. « Ces chiffres sont hallucinants et la tendance est alarmante. Nous recevons toutes sortes de signaux indiquant que les choses vont dans la mauvaise direction et nous devons éviter que la politique et la société n’acquiescent à cela », a déclaré le ministre Peeters, qui fait référence, entre autres, au nouveau plan flamand de sécurité routière.
La sécurité de l’usager actif de la route est au cœur de ce plan. « Nous investissons le plus possible dans des infrastructures sûres et confortables, installons des contrôles d’itinéraire, continuons à fournir des ressources pour l’éducation et la sensibilisation, et pourtant nous ne voyons malheureusement pas d’évolution positive dans les chiffres d’accidents. Nous surveillons notre plan en permanence et allons faire des ajustements si nécessaire et nous voulons nous concentrer principalement sur le comportement. »
La commémoration a eu lieu dans le cadre de la Journée internationale du souvenir des victimes de la route des Nations Unies. Il y avait aussi une commémoration à Tournai.
VOIR. Hier soir, un conducteur a été grièvement blessé après que la voiture a percuté un bloc de béton et il s’est retrouvé sur son toit sur l’E19 en direction de Bruxelles.
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