5 garçons sont morts à Rome, le Campidoglio étudie les zones à 30 km/h


Sécurité routière

Conseiller mobilité Patanè : une possibilité pour les routes secondaires, pas une mesure applicable aux routes principales

Rome, images de la scène de l’accident de la Via Nomentana

L’accident de la route qui a causé la mort de cinq jeunes dans la périphérie de Rome dans la nuit du 26 au 27 janvier remet sur le devant de la scène la question de la sécurité routière. Le Campidoglio annonce son intention d’avoir des zones à 30 km/h, un projet déjà entrepris par certaines villes comme Milan. « Nous voulons nous aussi passer à de nombreuses zones à 30 km/h et nous avons déjà identifié 69 zones qui deviendront des îlots environnementaux dans lesquels nous prévoyons également d’inclure cette limite », a déclaré le conseiller pour la mobilité de la municipalité de Rome, Eugenio Patane.

« Il faut limiter le différentiel de vitesse entre les sujets à forte mobilité, comme les voitures, et les sujets fragiles, comme les piétons et les cyclistes. L’objectif est de les mettre en œuvre au sein de la législature ». « 80 % des accidents de la route sont dus à la distraction, au non-respect du code de la route ou à la consommation d’alcool et de drogues, parler au téléphone portable en est l’une des causes – ajoute-t-il -. La culture de la sécurité routière est donc très importante. Après cela, Rome peut travailler sur un certain nombre d’aspects, y compris les zones dites de 30 km/h. Même si c’est une possibilité pour les routes secondaires, ce n’est pas une disposition qui peut s’appliquer aux routes principales comme la via Nomentana où nous devons maintenir la limite de 50 km/h ».



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