42 réfugiés ukrainiens interpellés à la frontière polonaise, « applaudissements à Amsterdam »


Les employés de Schiphol de Haarlem se sont envolés pour Cracovie en Pologne hier, puis se sont rendus à la frontière avec l’Ukraine pour récupérer 42 réfugiés et les amener aux Pays-Bas. Après un voyage en bus de plus de 20 heures, ils sont arrivés cet après-midi dans un hôtel à côté de Schiphol, où les Ukrainiens sont provisoirement accueillis.

Jacques Leijssenaar et Elisabetta Dell’Or vont chercher des réfugiés. – Nouvelles NH

« Certains n’ont qu’un demi-sac avec eux », explique Maarten van As, directeur de la compagnie de fret aérien Air Cargo Netherlands (ACN). Il organise l’action depuis les Pays-Bas. « J’ai été très choqué par cela. Cela indique comment la situation est là en ce moment. »

Les réfugiés qui sont venus avec le bus, principalement des femmes et des enfants, viennent de Lviv et de Kharkov. Ils se sont rendus en train à Przemyśl, près de la zone frontalière avec la Pologne, où ils ont été reçus par une équipe d’ACN.

Voyage à la frontière polonaise

« Beaucoup de réfugiés arrivent là-bas maintenant », dit Van As. La semaine dernière, il a lancé une collecte de fonds auprès des membres de l’ACN. « Cela est allé très vite tout de suite, de grandes quantités sont encore transférées chaque jour. Mais comme la zone frontalière avec la Pologne est maintenant pleine de réfugiés, nous voulions faire encore plus. »

Ainsi, la semaine dernière, deux collègues sont partis pour la frontière polonaise. Selon Maarten, c’était encore plus calme là-bas à l’époque. « Et les Ukrainiens qui étaient là voulaient rester là-bas. Proches de leurs familles. Mais vous ne durez que quelques jours. C’est pour ça qu’on a fait remplir le bus maintenant. D’autres collègues d’ACN sont allés là-bas hier pour faire le trajet retour. Accompagner. »

Arrivée d’un bus avec des femmes et des enfants ukrainiens – NH Nieuws / Kimberley Luske

Jacques Leijssenaar et Elisabetta Dell’Orto se sont rendus hier à la frontière avec l’Ukraine pour y accueillir les réfugiés en bus. « Ils sont très reconnaissants que nous ayons fait cela », a déclaré Leijssenaar. « Quand nous sommes finalement arrivés à Amsterdam, ils ont commencé à nous applaudir. »

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Certains Ukrainiens ont déjà indiqué qu’ils ne voudraient pas rentrer si leur pays tombait aux mains des Russes, dit Leijssenaar. « Puis on s’est rendu compte que nous devions offrir à ces personnes un abri pour plus longtemps que pour un certain temps. Certains veulent construire une vie ici. »

L’équipe de l’AED est en pourparlers avec le gouvernement sur la suite à donner à l’accueil des réfugiés. « Il a été promis qu’un accueil sûr sera assuré après les premiers jours. Là où c’est, nous devons attendre et voir ce que la région de sécurité décidera », a déclaré Van As.

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