3500 fois le Col du VAM : Dirk Dolfing gravit la montagne tous les jours

Pas un jour ne passe pour Dirk Dolfing sans une randonnée jusqu’au sommet de la montagne VAM à Wijster. Il a escaladé la montagne de déchets de 48 mètres de haut pendant 10 ans. Dolfing en tient compte : « J’ai coché trois mille ascensions sur le calendrier. Mais vous pouvez en ajouter cinq cents supplémentaires.

Chaque matin, il conduit de Beilen à la montagne en voiture. Vous pouvez compter sur une main les fois où il n’y va pas. « Je ne rate pas une journée. Je suis têtu. Si je n’y arrive pas une fois, je me rattraperai en marchant le soir ou en gravissant la montagne deux fois le lendemain. »

Le coffre s’ouvre sur le parking. Dolfing fouille dans une grande boîte en carton. « Regardez, ici, je collectionne des chapeaux, des écharpes et des casquettes pour tous les types de temps. » Il choisit un bonnet gris en laine.

La marche commence. Les mains derrière le dos, Dolfing se dirige vers la montagne. « La montagne est mon salut. Vous pouvez dire cela en toute sécurité », dit-il. « J’avais des rhumatismes musculaires. Je devais toujours me lever deux fois la nuit à cause de la douleur. Ensuite, j’ai fait le tour de la table jusqu’à ce que la douleur s’estompe. Une cure de six mois de Prednisone n’a rien fait. Puis j’ai commencé à marcher, marcher, marcher.  » D’abord par le village. Jusqu’à ce qu’il en ait marre. Il a cherché un autre endroit et s’est retrouvé à la montagne VAM.

« Je ne marchais pas dans la montagne alors. » Cela n’est venu qu’après que le propriétaire de l’ancien café Het Blinkerdje sur le site VAM l’ait encouragé. « ‘Dirk, tu devrais monter la montagne avec moi’, a-t-il dit pendant le café. J’ai essayé ça alors. » Dolfing a fait surface sans aide. « Ils voulaient m’aider. Mais je suis une personne têtue. J’ai réussi. »

Le lendemain matin, Dolfing a senti un changement dans son corps. « Je n’étais pas sorti du lit cette nuit-là. La douleur était partie. J’ai dit à ma femme : ‘Je remonte la montagne.’ Et je continue à gravir la montagne. Je ne peux pas m’en passer. »

Dolfing, 84 ans, monte tranquillement à l’étage. Même la partie la plus raide avec une pente de 10 % ne pose aucun problème. Même parcours tous les jours. S’arrêter de temps en temps pour admirer la vue. « Regardez, nous sommes au niveau des yeux avec l’horizon. C’est la beauté d’une montagne. »

Au sommet, Dolfing prend un coup de pouce au centre d’information. Même après 3500 fois ça ne l’ennuie pas. « Non ! J’ai tout le temps. Je m’en vais. Chaque jour, il se promène dans le bâtiment pour nettoyer les ordures. « Il y a surtout des pelures de banane. » Au centre d’information, il nettoie la machine à café avec un chiffon qu’il rapporte de chez lui. « Les gardes de sécurité m’ont donné un chapeau avec ‘Drenthe’ dessus. Si je le porte, je peux aussi traverser pendant les événements. »

« La montagne est la seule chose qui aide contre les rhumatismes. C’est mieux que la médecine. Marcher dans les bois ou ailleurs ne m’aide pas », dit Dolfing. Aussi longtemps que possible, il continue à gravir la montagne. « Je ne sais pas ce que c’est. Mais je n’ai plus jamais eu mal. Et ce n’est jamais long. Je peux encore tout faire. Je vieillis, et ça se voit en moi. Mais je suis toujours satisfait avec ça. »



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