25 fois en haut de la montagne VAM pour des recherches spéciales

Environ soixante-dix cyclistes ont tenté de gravir la montagne VAM à Wijster aujourd’hui. La chercheuse Karina de Leeuw de l’UMCG espère récolter des fonds pour la recherche sur les maladies auto-immunes SLE et APS.

De Leeuw peut en rire quand elle voit des connaissances passer à vélo en grommelant. « Certains sont déjà à mi-chemin », rayonne-t-elle. « Je triche un peu moi-même, car je n’ai gravi la montagne qu’environ quatre fois. Mais oui, bien sûr, je dois parler à la presse. »

C’est une journée agréable sur la montagne VAM à Wijster, mais avec une nuance sérieuse. De Leeuw – chercheur au Centre médical universitaire de Groningue – souhaite collecter des fonds pour la recherche sur le SLE et l’APS avec cette campagne ludique. Ce sont des maladies auto-immunes rares qui touchent principalement les jeunes femmes.

« Ce sont des conditions dans lesquelles votre système immunitaire cible en fait votre propre corps », explique De Leeuw. « Normalement, vous obtenez des anticorps contre les virus, mais aussi contre votre propre corps. Cela entraînera des plaintes. » Bien que les patients puissent même mourir des effets des maladies, on sait peu de choses à ce sujet. Trop peu, pense le chercheur.

Iris Kingma elle-même a une maladie auto-immune et est donc satisfaite de l’action de De Leeuw. « Pas seulement pour rapporter de l’argent, mais aussi pour attirer l’attention », dit-elle.

Kingma elle-même vit quotidiennement les plaintes de sa maladie. « Je souffre principalement d’articulations enflammées, ce qui peut faire mal à tout moment de la journée. De plus, je n’ai qu’une capacité pulmonaire de cinquante pour cent, ce qui signifie que je suis en mauvais état. »

De Leeuw est heureuse du soutien qu’elle reçoit dans sa lutte contre ces maladies inconnues. C’est vraiment bien qu’elle fasse bouger des connaissances entre-temps. « J’aime faire du vélo et j’ai moi-même escaladé la montagne VAM 25 fois. Alors je pense : je vais selle tout le monde avec ça. »

Aujourd’hui, elle est un peu en retard, avoue-t-elle. « Je triche un peu, parce que je dois donner des interviews et discuter avec tout le monde. Je n’ai donc été que quelques fois dans la montagne. Je dois continuer jusqu’au soir, si je continue à discuter comme ça. »



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