Les quatre-vingt-dix premières minutes de la course d’endurance en Belgique, sans contacts particuliers, offrent un spectacle au public nombreux dans les tribunes. Nico Müller au départ gagne 15 positions avant de vendre l’Audi R8 à Valentino
Julien Masperi
30 juillet
– spa-francorchamps (bel)
Devant des dizaines de milliers de spectateurs éparpillés entre les tribunes et le paddock du circuit belge, dans une grande ambiance de fête, les 24 Heures de Spa-Francorchamps, édition numéro 74 de la course d’endurance historique qui constitue la septième manche de la Championnat GT World Challenge Europe. Conditions de piste sèches et températures autour de 25 degrés au départ. Au départ la Mercedes de Marciello, partie en pole position, est dépassée par la Porsche de Klaus Bachler de l’équipe italienne Dinamic.
24 heures de spa, le go
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Le début de course a manqué de contacts particuliers, caractérisés par plusieurs crevaisons, dont l’une implique la Lamborghini Huracán de Mirko Bortolotti, parti quatrième, contraint à un arrêt au stand précoce à 48 minutes du départ. Pendant ce temps, dans la première heure et demie de course, le scénario de la course belge se caractérise par de nombreux dépassements et défis, avec un classement en constant mouvement. La Mercedes de Stolz passe en tête, suivie à moins de 6 secondes par Marciello, troisième devant un colle l’autre Porsche pilotée par le compagnon de Bachler Ledogar, qui roulait dans le premier relais. Dans les premières positions se trouve la Ferrari 488 numéro 71 d’Iron Lynx, partie dixième, Antonio Fuoco récupérant cinq positions et donnant le volant à Davide Rigon, qui maintient la position à moins de 3 secondes du leader. Les dix premières places voient trois Mercedes, deux Porsche, deux Audi, deux Ferrari et une Lamborghini, la Huracán numéro 19 d’Emil Frey, avec Giacomo Altoè au départ.
l’audi de valentino rossi
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Pendant ce temps, dans la partie centrale du groupe dans les 90 premières minutes de la course brille l’Audi R8 numéro 46 de l’équipe Wrt. Lors du premier relais, le spécialiste de l’endurance, Nico Müller, récupère 15 positions, remontant jusqu’à la 20e place, lorsque Valentino Rossi entre dans le cockpit. Pour le pilote de 43 ans originaire de Pesaro, qui fait ses débuts absolus sur la piste de Spa, bon début de course : Rossi reste dans le top 25. Pendant ce temps, à la veille de la course, Valentino Rossi avait anticipé ses plans pour le futur proche. « Je vais continuer à disputer le GT World Challenge Europe – a déclaré le nonuple champion du monde en Championnat du monde -. Les 24 Heures du Mans ? Cela reste un objectif, mais je ne pense pas qu’il puisse être atteint en 2023. « .
30 juillet 2022 – 18:48
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