14 histoires déchirantes de personnes gays et trans qui ont suivi une thérapie de conversion qui nous rappellent pourquoi cela ne devrait pas exister


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Et enfin, « Je suis allé voir un ‘psychologue spécial’ ou un ‘psychiatre’, mais c’était un ‘ancien homosexuel’ qui avait depuis confié sa vie à Dieu. Les huit premières fois, ma mère m’a accompagné. C’était des moments après avoir découvert que mon ami de toujours et moi étions en fait sortir ensemble (et avoir des relations sexuelles) pendant une grande partie de ce temps. Nous avons commencé vers douze ans et sommes restés ensemble jusqu’à notre dernière année au lycée. Pendant que nous étions là-bas, le gars a essentiellement dit que mon désir d’être avec les hommes était dû à mon désir de « conquérir » l’autre homme. »

« A partir de la neuvième visite, j’y allais tout seul. Je faisais surtout ça pour apaiser mes parents, car ils avaient l’impression qu’être gay (enfin, bisexuel dans mon cas) était un choix, et que je pouvais le changer si Je voulais le faire. C’était plutôt agréable d’exprimer certains des sentiments que je gardais en grande partie pour moi. Je n’ai jamais tenu de journal intime ou quoi que ce soit. Il me parle de son ancienne vie et de combien il détestait / J’en voulais au fait qu’il trouvait les hommes attirants et qu’il aimait avoir des relations sexuelles avec eux. Je lui disais à quel point j’aimais absolument mon mec. Je lui ai dit que je ne ressentais pas le moindre regret pour ce que j’avais fait. J’étais Je n’étais pas si passionné de religion quand j’étais enfant, certainement pas autant que mes parents l’étaient.

Quelque temps après la 12e à la 16e semaine, j’ai commencé à avoir cette ambiance effrayante de la part du gars. Comme s’il voulait faire un pas vers moi. Alors j’en ai parlé à mes parents, et c’était la fin. A ce jour, nous n’en avons pas parlé. Et mes parents ne reconnaissent même pas que j’aime les mecs. C’est toujours juste ‘Tu trouveras la bonne fille un jour. »’

-anonyme



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