120 nouveaux demandeurs d’asile arrivent chaque jour à Reinickendorf


L’Office national des réfugiés de Reinickendorf est responsable de l’enregistrement, de la prise en charge et de l’hébergement des demandeurs d’asile. Photo : Olaf Selchow

Par Pauline von Pezold

L’Office d’État pour les réfugiés (LAF) situé dans la Oranienburger Straße à Berlin-Reinickendorf est pour eux le premier interlocuteur. Environ 120 demandeurs d’asile de toutes nationalités y arrivent chaque jour.

Alors que Tegel est le centre d’arrivée des réfugiés de guerre en provenance d’Ukraine, tous les demandeurs d’asile sont d’abord enregistrés à Reinickendorf, examinés médicalement et distribués dans des hébergements d’urgence.

En raison d’un manque cruel de place, les demandeurs d’asile ont également dû être hébergés à Tegel pendant deux semaines avec les Ukrainiens, mais séparément d’eux. Evgeni D., Baleria M. et Modou L. sont arrivés à Tegel. Comme tout le monde en Allemagne, ils espèrent un avenir meilleur.

Evgeni D. (26 ans) vient de Moscou et vit en Allemagne depuis sept semaines.  Il est venu seul à Berlin en avion via Tbilissi (Géorgie).  Il a laissé sa famille en Sibérie.  « Je connais la Russie – le système, le peuple.

Evgeni D. (26 ans) vient de Moscou et vit en Allemagne depuis sept semaines. Il est venu seul à Berlin en avion via Tbilissi (Géorgie). Il a laissé sa famille en Sibérie. « Je connais la Russie – le système, le peuple. « C’est trop agressif pour moi, ce n’est pas pour moi », dit-il Photo : Olaf Selchow

Baleria M. (23 ans) vient du Venezuela et vit en Allemagne depuis deux mois.  Sa mère vit à Berlin depuis deux ans et elle espère désormais pouvoir rester avec elle.  Cependant, la ville allemande dans laquelle elle se retrouve est hors de son contrôle.  « Au Venezuela, il n’y a rien pour moi – rien à manger, rien à boire.  La situation là-bas est tout simplement difficile », dit-elle

Baleria M. (23 ans) vient du Venezuela et vit en Allemagne depuis deux mois. Sa mère vit à Berlin depuis deux ans et elle espère désormais pouvoir rester avec elle. Cependant, la ville allemande dans laquelle elle se retrouve est hors de son contrôle. « Au Venezuela, il n’y a rien pour moi – rien à manger, rien à boire. La situation là-bas est tout simplement difficile », dit-elle Photo : Olaf Selchow

Modou L. (28 ans) vient de Gambie (Afrique de l'Ouest) et est à Berlin depuis une semaine.  Il a fait un long voyage pour arriver ici.  De la Gambie à la Tunisie, de là à l'Italie puis à l'Allemagne.  « Ce n'est pas facile en Gambie.  Nous avons beaucoup de problèmes là-bas, c'est pourquoi je suis venu ici.  J'ai dû laisser derrière moi ma femme et mon petit fils.  Dieu seul sait si je pourrai la ramener à la maison avec moi à un moment donné », dit-il.  Il a travaillé comme chauffeur de taxi en Gambie et espère désormais pouvoir exercer son métier ici aussi.

Modou L. (28 ans) vient de Gambie (Afrique de l’Ouest) et est à Berlin depuis une semaine. Il a fait un long voyage pour arriver ici. De la Gambie à la Tunisie, de là à l’Italie puis à l’Allemagne. « Ce n’est pas facile en Gambie. Nous avons beaucoup de problèmes là-bas, c’est pourquoi je suis venu ici. J’ai dû laisser derrière moi ma femme et mon petit fils. Dieu seul sait si je pourrai la ramener à la maison avec moi à un moment donné », dit-il. Il a travaillé comme chauffeur de taxi en Gambie et espère désormais pouvoir exercer son métier ici aussi. Photo : Olaf Selchow

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