100 emplois chez le fabricant d’armes FN Herstal menacés par des coupes

L’armurier liégeois, propriété de la Région wallonne, est dans le rouge depuis des années. Le chiffre d’affaires a fortement chuté entre 2019 et 2021, il y a déjà eu une amélioration cette année et les ventes devraient également augmenter l’année prochaine. Mais il faut aussi faire des économies, sinon on risque de perdre des chiffres aussi bien en 2022 qu’en 2023. L’entreprise souffre, entre autres, des coûts élevés de l’énergie et des matières premières.

En début de semaine, direction et syndicats s’étaient déjà rencontrés. Le plan de la direction comprend à la fois des mesures structurelles et conjoncturelles, a confirmé vendredi un porte-parole de FN Herstal. « Il n’y aura pas de licenciements collectifs, mais un certain nombre de contrats à durée déterminée ne seront pas remplacés. Il y aura aussi un nouveau plan de préretraite et le nombre de consultants sera réduit. » Plusieurs départements de l’entreprise seront passés au crible pour améliorer les opérations, et les conditions salariales des nouveaux entrants seront revues, a-t-il précisé.

En ce qui concerne les mesures conjoncturelles, FN Herstal invoquera le chômage économique partiel et temporaire pour tous les salariés.

Les modalités précises sont encore en cours de négociation avec les syndicats. Environ 1 500 personnes travaillent à FN Herstal.



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